Après la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques (JO) de Rio de Janeiro au Brésil, notre reporter a rencontré mardi, 23 aout 2016 un jeune footballeur guinéen Abdoulaye Sylla ‘’Maza’’ qui joue dans le club Madéira en 3ème division depuis cinq ans avec qui une interview a pu être réalisé.
Selon ce jeune footballeur, son ambition première est d’apporter son grain de sel au développement du sport guinéen surtout le football qui reste sa vie ajoutera-t-il son combat pour valoriser sa compétence tant en Guinée qu’ailleurs.
Voici l’intégralité de cet entretien :
bcmedia : Comment tu es parvenu à être dans ce club ?
Abdoulaye Sylla : Mon rêve a été toujours de jouer au football, le Brésil a été une opportunité pour moi de venir ici en tant qu’amateur en passant plusieurs tests dans différents club et c’est au niveau de Madéira que j’ai reçu mon test cela grâce à Dieu en participant à toutes les catégories de bases dans les grands clubs tels que : Botafogo et Santos. Je suis très content de monter mon talent de footballeur guinéen ici.
Mon intégration ici, c’est suite à mes coordonnées que les dirigeants ont su que je serais rentable c’est pourquoi, on investit tout pour moi.
Je suis un international au Brésil, j’ai été accepté par mon manager qui a vu en moi un talent et qui est confiant de mon devenir.
bcmedia : Tu joues dans quel poste ?
Abdoulaye Sylla : Je joue au milieu offensif. Depuis que j’étais à Gbèssia à Conakry, ma force se résumait au milieu pour mieux organiser le fonctionnement du jeu de mon club.
bcmedia : S’était comment ton intégration dans ce club ?
Abdoulaye Sylla : Vous savez ce n’est pas facile d’intégrer les grands clubs surtout en Amérique du sud, c’est du sérieux qui peut payer. Franchement, j’ai souffert mais avec mon engagement et la détermination j’ai pu atteindre mon objectif et au fil du temps avoir un grand club pour être vu comme d’autres sportifs.
bcmedia : Tes relations avec tes coéquipiers de Madéira ?
Abdoulaye Sylla : Au début s’était difficile avec les autres joueurs venant d’ailleurs, puisqu’à un moment je n’étais pas dans le schéma tactique de mon entraineur. Mais le courage et le travail ont fini par me trouvés aujourd’hui une place de joie dans l’effectif du club.
bcmedia : Est- ce depuis ton arrivée dans ce club, on t’a une fois contacté pour jouer dans ton pays ?
Abdoulaye Sylla : Non je n’ai pas encore bénéficié de cet avantage de la part des dirigeants du football guinéen. Mais avec vous je crois un jour qu’ils le feront. C’est un rêve pour moi depuis mon enfance un jour de profiter de cette opportunité pour ramener quelque chose pour mon pays, pour que le nom de la Guinée revienne sur le plan sportif.
Je veux faire comme Aboubacar Titi Camara qui a marqué beaucoup de buts pour son pays. Il est mon idole à travers sa bravoure, son dévouement et son patriotisme pour son pays.
bcmedia : Depuis que tu as commencés à jouer dans ce club, quel ou quels sont les matchs qui ton beaucoup impressionnés ?
Abdoulaye Sylla : C’était mon premier match contre un club amateur ou j’ai impressionné mon entraineur qui ne me faisait pas la confiance, au cours de cette rencontre, ma titularisation à commencer jusque maintenant je n’ai pas de problème. Et c’est là que mon manager a dit au président du club de ne pas me laisser partir dans un autre club.
bcmedia : Ton analyse sur le football guinéen actuellement ?
Abdoulaye Sylla : Oui le foot guinéen est entrain de progresser de jour en jour à travers le nombre de professionnels qui sont à l’étranger, mais qui ont besoin de soutien de la part du public sportif. Sans oublier les joueurs qui jouent dans le championnat local qui méritent un soutien de la part des entreprises ou des grands manger pour leur trouver une place de joie.
bcmedia : L’appel à lancer ?
Abdoulaye Sylla : J’aimerais dire aux guinéens qu’il y a un de leurs qui évolue au Brésil depuis cinq ans et qui a pour objectif de valoriser le football pour servir dignement sa nation.
Ce n’est pas facile de quitter chez soi à la quête de son devenir, mais je pense que je peux arriver par la bénédiction des parents tout est possible.
Minkael Camara, depuis Brésil.