Étant un membre incontournable du parti de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) et président des jeunes de la section Gbéssia Port 1, dans la commune de Matoto, Mohamed Camara a été arrêté au cours d’une manifestation et conduit au PM3 de Matam, une gendarmerie dirigée par le colonel Tamba Gabriel Diawara.
Cette manifestation avait pour objectif, de dénoncer le non respect des accords politiques, l’insécurité, la tenue des élections communales libres et transparentes.
Le jeune militant inconditionnel du principal parti politique en Guinée UFDG, Mohamed camara n’était pas à sa première arrestation à cause de son engagement politique, lors de la manifestation du 13 avril 2015, il a été interpellé par les mêmes forces de l’ordre et jeté en prison. Il a séjourné environ deux semaines dans les locaux du PM3 de Matam, souffrant de la maladie contagieuse, la tuberculose.
Libéré le 26 avril 2015, après avoir signé un document de ne plus participer à une manifestation, le militant du parti géré par Cellou Dalein Diallo, a été envoyé à Kindia par son père pour des soins médicaux, car il souffrait de la tuberculose, mais aussi de l’éloigner de Conakry, afin qu’il ne prenne pas part aux différentes manifestations organisées par l’opposition.
Après avoir passé 1 an et 3 mois à Kindia, Mohamed Camara est encore revenu à Conakry et il a participé à la manifestation du 16 août 2016. Une manifestation qui avait pour motif le non respect des accords politiques, la mal gouvernance, l’insécurité, la tenue des élections communales libres et transparentes, l’indemnisation des victimes politiques. Cette manifestation a été réprimée par les forces de l’ordre et le militant de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée a été une nouvelle fois arrêté à Bambeto par les mêmes forces de l’ordre et conduit à la gendarmerie (PM3) de Matam, où il est sorti le 10 septembre 2016.
Il faut signaler que le gendarme qui a aidé Mohamed Camara à sortir de la prison le 16 Août 2016, a été arrêté et son père interpellé le lendemainvie.
Recherché partout et menacé de mort de la part des forces de l’ordre, qui ont fait plusieurs descendantes à son domicile, le jeune Camara a décidé de quitter le pays pour une destination inconnue, afin de sauver sa vie.
MLK