Depuis le week end dernier, la plus part des stations services de la capitale guinéenne restent fermées. Ce mardi, 31 janvier 2017, nombreux sont véhicules stationnés par manque du carburant. Rencontrés par notre rédaction, certains automobilistes témoignent.
Fodé Soumah, fonctionnaire : « Comme d’habitude, je m’approvisionne du carburant chaque lundi pour toute la semaine. Malheureusement pour moi, hier je suis venu à la station service, on me dit qu’il n’y a pas du carburant et j’ai sillonné toute la ville de Kaloum, pas de carburant. J’étais obligé de garer mon véhicule quelque en ville et le confier à quelqu’un, car le peu d’essence que j’avais est aussi fini. Ce n’est pas facile pour moi, parce qu’actuellement pour avoir du carburant, il faut partir à la haute banlieue, passer toute une journée pour trouver du carburant dans certaines stations services, alors que je travaille et je ne peux pas abandonner mon service. J’espère que cette pénurie de va pas durée, donc je ne peux qu’attendre ».
Alpha Abdoulaye Barry, chauffeur de taxi : « Depuis hier soir, mon taxi est garé à la maison par manque de carburant. Les stations services sont fermées et celles qui approvisionnent encore, il faut se battre pour en avoir. Donc je préfère garer mon taxi, en attendant que les stations services fonctionnent normalement. Si vous le remarqué, je ne suis pas le seul dans cette situation, beaucoup de taxis sont garés aujourd’hui, c’est pour quoi il n’y a pas d’embouteillage aujourd’hui sur la circulation».
Dans les différentes gares routières de Conakry pour l’intérieur du pays, de Madina en passant par Matam et Bambéto, beaucoup de taxi de voyage sont stationnés par manque du carburant. Cela freine sur la circulation des pauvres citoyens vers l’intérieur du pays.
D’ailleurs, selon nos informations, aujourd’hui dans certaines préfectures, 1 litre d’essence ou de gasoil est vendu à 16. 000 GNF au marché noir, soit le double du prix officiel.
Affaire à suivre.