Ce jeudi, 02 janvier 2017, les responsables de l’ONG, mine, environnement et droit de l’homme étaient devant les médias. C’est la maison de la presse sise à Coleah qui a servi de cadre à cette rencontre, en présence des activistes des droits de l’homme.
Selon son président, Amadou Laouratou Diallo les populations des zones minières manquent d’infrastructures de base notamment (écoles et centres de santé). Les entreprises d’exploitation sont souvent accusées de ne pas s’impliquer dans la construction de ces infrastructures. Chose qui parfois provoque des malentendus entre les populations et ces sociétés minières. C’est pour quoi son ONG s’engage aujourd’hui pour faire respecter les engagements aux sociétés minières vis-à-vis aux populations. « Notre ONG égorge des personnes expérimentées qui ont fait plus d’une dizaine années dans les sociétés minières. Donc aujourd’hui nous sommes mieux outillés pour êtres l’interfaces entre les populations et les sociétés pour respecter les droits de chaque côté » rassure le président l’ONG, mine environnement et droit de l’homme.
Présente aussi à la rencontre, Mm Sow, Moussa Yero Bah, activiste des droits de l’homme a expliqué les lieux qui doivent exister entre les autochtones des zones minières et les sociétés d’exploitation. Pour terminer son exposé, elle a recommandé entre autres : la mise à exécution de tous les efforts visant à minimiser la perte d’accès à la terre et à remplacer cette terre perdue par un terrain de valeur équivalente en terme des moyens de subsistance ; la détermination de l’implication des activités minières sur la capacité d’un système hydraulique à pourvoir aux besoins domestiques et de subsistance des populations locales et la mise en place d’un mécanisme de gestion des plaintes afin que les habitants puissent soumettre directement leurs préoccupations aux entreprises.
Hassane Housseïne