Donald Trump doit rendre public cette semaine, peut-être ce 22 février, un nouveau décret sur l’immigration, un texte qui doit remplacer le précédent, bloqué par la justice. Il concerne l’interdiction d’entrée dans le pays pour les ressortissants de 7 pays à majorité musulmane. Les magistrats ont jugé le premier décret discriminatoire, et dommageable pour la population des Etats qui ont porté l’affaire en justice. La Maison Blanche assure que le décret en préparation répondra aux injonctions des juges.
Lorsque les juges de Californie ont rendu leur décision, ils ont expliqué que le gouvernement n’avait pas apporté la preuve de la menace posée par les personnes interdites d’entrée aux Etats-Unis. Et que le texte était discriminatoire pour l’entière population des Etats plaignants.
La Maison Blanche continue de parler « sécurité nationale » mais n’a d’autre choix que de se plier à la décision de la cour. « Nous préparons un nouveau décret, écrit sur mesure pour atteindre le même objectif, en respectant ce que dit la cour, jusqu’à ce que nous gagnions, a affirmé Sean Spicer. Nous suivons les deux pistes. »
Sean Spicer garde officiellement espoir de gagner en justice contre l’Etat de Washington mais reconnaît que la réécriture du texte « sur mesure » reste la seule solution rapide.
Rien ne dit non plus que la liste des pays resterait la même, cette liste risque d’être élargie à certains Etats africains. Cette fois, le décret est relu, revu, évalué par les ministères concernés afin d’éviter d’être une nouvelle fois bloqué en justice, ce que les avocats de plusieurs Etats américains promettent de faire.