Le roi du Maroc a signé 113 accords avec les pays africains depuis que le royaume a annoncé son intention de regagner l’Union africaine (UA) en juillet dernier. Et ça continue !
Jamais le Boeing royal n’a autant survolé d’espaces africains. Depuis l’annonce de son intention de regagner l’Union africaine (UA) en juillet 2016, le roi du Maroc a multiplié les périples en Afrique, signant pas moins de 113 conventions, mémorandums et accords d’investissement.
Cette pluie d’accords a été scellée avec des pays qui étaient jusque-là terra incognita pour la diplomatie marocaine à cause de leur alliance avec le Polisario. C’était sans compter la volonté du royaume, qui a réussi à s’adjuger de nouvelles voix qui lui ont permis de réintégrer l’Union africaine (UA) le 31 janvier.
Mais le roi ne s’est pas reposé sur ses lauriers. Il continue de sillonner l’Afrique et de signer de nouveaux accords pour prouver la communauté de destin entre son pays et le reste du continent.
Les secteurs clés
Les 113 accords que Mohammed VI a signés depuis juillet 2016 concernent 8 pays où il a posé le pieds pour la première fois. Au cœur de l’offre marocaine, six grands secteurs : l’agriculture, la banque, les énergies renouvelables, les mines, le tourisme et la logistique.
Les alliés historiques
En Afrique de l’Ouest, zone de confort du royaume alaouite, il est difficile de donner un bilan précis du nombre d’accords conclus par le roi depuis le début de son règne. La coopération entre son pays et cette partie de l’Afrique, plus ancienne, se fait à tous les étages de l’administration et du patronat.
Mohammed VI a effectué sept tournées dans cette partie de l’Afrique, se rendant au Sénégal, au Mali, en Côte d’ivoire, au Burkina Faso, en Guinée, sans oublier le Gabon. Et les présidents de ces pays africains lui ont rendu la politesse au Maroc et, pour certains, à plusieurs reprises. À chaque fois, les accords pleuvent de part et d’autre.
Ces derniers se distinguent de ceux noués récemment avec l’Afrique anglophone par leur caractère plus pointu. Concernant le Sénégal et la Côte d’Ivoire, le Maroc a même mis en place des Groupes d’impulsion économique (GIE) qui gèrent directement tous les accords entre les patrons d’entreprises. Plus besoin du chapeau royal pour donner un coup de pouce.
JA