Conakry, 08 mars 2017, le ministre de l’unité nationale et de la citoyenneté, Khalifa Gassama Diaby, a lancé les travaux de l’atelier de concertation sur le thème : «Problématique de l’impunité en Guinée : enjeux et défis ». Financé par l’Union Européenne à travers le programme d’appui à la société civile (PASOC) du 10eme fonds européen de développement, cet atelier de concertation a regroupé soixante participants venant de la société civile, des partenaires techniques et ceux des départements ministériels.
Présidant la cérémonie d’ouverture, Gassama Diaby, ministre de l’unité nationale et de la citoyenneté dira que le gouvernement place la lutte contre l’impunité au cœur de son action et de ses priorités. Il a parlé des réformes au niveau de la justice et de la sécurité que l’État a engagé dès l’arrivée du président Alpha Condé. Donc pour lui, certes il y’a eu des avancées significatives, mais il reste aussi beaucoup à faire. « Il nous incombe à nous de donner l’espoir aux citoyens, et il n’est pas trop tard pour bien faire. Et cela passe par l’établissement de la confiance entre les gouvernants et les gouvernés » a affirmé le ministre Khalifa Gassama Diaby.
« Il a tout dit. Quand on veut parler de la lutte contre l’impunité, on a besoin de la faire avancer, d’abord pour rendre justice aux victimes mais surtout pour prévenir d’autres actes de violence, d’inégalité et de corruption. La prévention est importante et cruciale pour l’avenir de la Guinée. Nous devons tous réussir ensemble. J’espère aussi que cet atelier sera une occasion pour tous les acteurs guinéens, qui y participent, de bien faire leur analyse sur la situation. L’appareil judiciaire, les forces de l’ordre, les citoyens, les acteurs de l’État et la société civile » a ajouté le représentant de l’Union européenne en Guinée, Gielen Gérardus.
Dans son intervention, le chef d’équipe et régisseur du programme d’appui à la société civile (PASOC), Babacar N’diaye, a souligné que l’impunité est une question centrale et stratégique pour la survie du pays, donc tout Etat qui se veut démocratique et émergent, doit œuvrer pour l’état de droit. « C’est pourquoi, nous sommes très engagés et disponibles. Cette lutte est le fondement de l’État de droit. Le résultat est que les participants proposent des voies et moyens, des pistes de réflexion pour éradiquer l’impunité en Guinée. Tant que l’impunité sévit dans un pays, on ne pourrait pas prétendre au développement, tous les acteurs doivent y mettre leur énergie, leur effort pour combattre l’impunité en Guinée », a-t-il invité.
A suivre