A l’occasion de la célébration de la journée internationale des droits de la femme, Madame Camara Djènè Condé chef d’entreprise de la Coopérative Guinéenne de Busness (COGUIB) évoluant dans la construction et de nettoyage, membre de la confédération nationale des femmes entrepreneures de Guinée a accordé un entretien à notre reporter. Dans cet entretien, Madame Camara Djènè Condé a énuméré les difficultés auxquelles les femmes sont confrontées dans la société, la scolarisation des jeunes, l’autonomisation de la femme et les activités réalisées à travers des dons.
A l’entame de son intervention, la cheffe d’entreprise de(COGUIB), Madame Camara Djènè Condé a tout d’abord développé le thème de cette année de la journée internationale des femmes qui est : « l’autonomisation de la femme ».
Selon elle, la célébration de la journée des femmes représente une reconnaissance du rôle et la place que les femmes jouent dans le cadre de l’autonomisation des femmes dans notre société. «On parle de l’autonomisation de la femme, on fait allusion à l’indépendance totale dans l’éducation de la jeunes fille, car une femme autonome, c’est une femme indépendante » dit-elle.
Parlant de la scolarisation des jeunes filles, elle déplore le manque des infrastructures scolaire dans les milieux ruraux. « Qui parle d’école de la jeune fille fait allusion à une femme. Je peux vous dire qu’en Guinée il n’y a pas d’école pour nos enfants. Un exemple frappant à Kankan dans un village situé à 15 km de la ville où j’ai rendue visite, franchement les enfants de cette localité n’étudient absolument pas, parce qu’il n’y a pas d’école c’est une déception totale pour notre pays » dénonce Mme Camara.
En outre, elle lance un plaidoyer aux autorités en charges de l’action sociale et de l’éducation en fin de construire des écoles dans les villages : « le ministère en charge de l’éducation et celui d’Action sociale doivent travailler en synergie d’action, en menant des enquêtes sur le terrain et après l’enquête procéder à des sensibilisations dans les écoles, enfin de construire des écoles pour les enfants qui ne sont pas encore scolarisé », a-t-elle martelé.
S’agissant de sa participation au développement de la commune de Matam, Mme Camara Djènè Kaba dira que : « Ce n’est pas ma première fois de faire des actions de bonne volonté, je les toujours fais. Et si un tel geste est destiné pour la commune de Matam, c’est une manière de renforcer les capacités sanitaire de nettoyage des hôpitaux de Matam, car je considère cette commune comme mon propre village, parce que c’est ici que je suis née et grandie », déclare Mme Djènè.
Pour finir, elle pointe du doigt la maire de la commune de Matam d’être à la base du retard que connait actuellement cette commune et promet de prendre le relais du feu Mme Rougui BARRY :« Actuellement il n’y a pas de progrès dans la commune Matam, je peux dire qu’au moment où il y’avais feu Mme Rougui Barry, a son temps il y’avais du progrès, mais a présent la commune de Matam est en plein retard par rapport aux autres communes de Conakry. La population de Matam ne sais plus ou allez, ou se confier. Nènè Koya Touré qui a fait plusieurs années à la tête de cette marie, n’a rien fait pour cette commune, je suis vraiment désolé pour elle. Donc je suis venu prendre la place de Mme Rougui là où elle la laisser pour avancer la commune de Matam ». a déclaré Mme Camara.
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