Les autorités préfectorales en commun accort la délégation de la communauté villageoise s’impliquent dans la gestion durable et concerter de l’environnement. C’est une démarche des autorités préfectorales qui vise à freiner l’usage abusive du bois dans l’orpaillage artisanal celui des substances chimiques et l’orpaillage mécanisé dans les eaux du fleuve Tinkisso.
La réunion de concertation organisée à cet effet a été présidé par le préfet de Siguiri EL hadj Ibrahima Khalil Keita, a mobilisé du 21 au 23 avril les sous-préfets et les maires, les services techniques concernés, les représentants des chasseurs, ceux de la société civile, de société minière, de la sécurité et l’association des orpailleurs. C’est sur la base de ses propres constats, que le préfet de Siguiri a initié cette réunion de trois jours de concertation en vue de remédier au pratique devenue monnaie courante et en dépit de la gravité de leur nuisance en environnement. Sans être en mesure de déchiffrer le nombre dragues non conforme qui s’active dans les eaux du fleuve Tinkisso, El Hadj Ibrahima Kalil Keita, s’est dit scandalisé dans son discours d’orientation dont la pollution et l’instruction en cascade de ces eaux, la destruction des berges, l’usage abusif du bois, du mercure et du cyanure dans l’extraction artisanale de l’or sans compter la disparition de nombre de rivière et de marigot qui fait de l’action des concasseurs et des laveries qui se constante par centaine dans les mines artisanales de Doko et Kinitinia et de Gnagassola.
En plus de la dégradation accentuée des mœurs et la montée en puissance du grand banditisme due au grossissement non-stop des populations minières, l’orateur a également déploré les perturbations climatiques, l’assemblement du Niger et la disparition de la faune catégories confondues. Bref, toutes choses ayant fait l’objet de communication et des débats contradictoires ouvert et constructif. Dans cette conclusion rendue exécutoire, la réunion a décidée de plusieurs mesures dont le démantèlement sans délai des dragues, réhabilitation des rivières et marigots par le reboisement de leur berge, la pratique des feux précoces, la création des forêts villageoises et l’installation dans tous les villages surtout ceux miniers ou riverains du fleuve Tinkisso, des comités de surveillance de l’environnement appelés à rendre compte tous les trois mois de leurs activités quotidiennes. Une manière d’impacter au mieux l’implication des communautés villageoises dans la gestion dite concertée de l’environnemen.
A. C