Les soldats mutins de Bouaké (centre), épicentre des mutineries de janvier et de vendredi, ont tiré en l’air toute la nuit et bloqué l’accès des quatre entrées de la deuxième ville du pays samedi matin, a constaté un journaliste de l’AFP.
Ce mouvement de grogne survient au lendemain des déclarations du chef d’état-major des armés, le général Touré Sekou, qui a menacé vendredi soir les mutins de « sanctions disciplinaires sévères », et alors qu’un représentant de mutins avait annoncé jeudi au nom de tous les soldats renoncer à « toute revendication d’ordre financier ».
Jeune Afrique