Du canoë avec Tony Estanguet entre le Stade de France et les Invalides, un 100 m sur une piste flottante d’athlétisme au pied du Pont Alexandre III… Paris se met en Seine ce vendredi 23 et ce samedi 24 juin pour promouvoir sa candidature aux Jeux olympiques de 2024.
A l’occasion de la Journée mondiale de l’olympisme, ce 23 juin, Paris sort le grand jeu et tente une démonstration de force afin de démontrer qu’il y a un réel engouement populaire derrière sa candidature à l’organisation des jeux Olympiques en 2024. « Ca va être spectaculaire. Il va y avoir énormément de monde, sur les quais, sur les ponts, sur les différents sites. Il va y avoir beaucoup beaucoup de monde dehors », prédit la maire de Paris, Anne Hidalgo.
C’est donc la Seine qui est mise en avant, avec différents sites disposés tout du long, sur une superficie de 250 000 m2. « On a essayé de privilégier la qualité, le spectaculaire et le caractère populaire. Ca va nous bluffer de voir Paris comme ça », s’enthousiasme Mme Hidalgo. Sur dix grandes zones allant du pont Sully au quai d’Orsay, en passant par la place de l’Etoile transformée en vélodrome, Paris 2024 veut concrétiser l’idée phare de son concept : transformer la capitale en un véritable parc olympique.
Piste flottante
Ainsi, les pelouses de l’esplanade des Invalides, qui accueillera – en cas de succès parisien – les épreuves de tir à l’arc en 2024, deviennent le temps de ce week-end des terrains de volley-ball, de foot ou encore de badminton. Le plus spectaculaire, c’est une piste flottante d’athlétisme de 100 m posée sur la Seine, entre le pont Alexandre III et le pont des Invalides. Autre attraction, un plongeoir à deux étages pour des démonstrations réservées à des professionnels: une plateforme à 12 m au-dessus de la Seine, et une à 17 m, alors que le plongeon à 10 m est une discipline parmi les plus spectaculaires du programme olympique.
Les champions sur place
Et comme depuis le début de la campagne de candidature, les athlètes seront mis au premier plan : le détenteur du record du monde du saut à la perche (6,17 m), Renaud Lavillenie sera ainsi sur le quai d’Orsay au pied du pont de la Concorde. Teddy Riner, double champion olympique et nonuple champion du monde chez les lourds en judo, le basketteur Nicolas Batum, ou la boxeuse Sarah Ouhramoune seront également formateurs le temps d’un week-end.
L’idée est de créer sur chaque site des temps forts avec la présence de champions pour une démonstration, puis de permettre aux passants de s’essayer, explique Paris-2024. Aucun chiffre de budget n’a été communiqué, mais l’événement de deux jours est intégré à l’enveloppe globale de la candidature de Paris-2024 estimée à 60 millions d’euros.
(avec AFP)