Le ministre d’Etat à la présidence chargé des Investissements et du Partenariat Public-Privé, Dr Ibrahima Kassory Fofana a reçu dans l’après midi de ce mercredi, 12 juillet 2017 le collectif »Sauvons nos Corniches » au Petit Palais. Objectif, expliquer l’importance de se projet d’aménagement de la corniche sud de Kaloum et donner la position de l’Etat guinéen.
Dr Kassory Fofana dira que pour rendre Conakry, une capitale digne de nom comme celles des pays voisins, il est nécessaire d’aménager la ville. C’est pour quoi l’Etat s’est engagé avec le groupe Drapor pour la réalisation de ce projet d’aménagement de la corniche sud de Kaloum.
Selon lui, l’actuelle corniche n’offre même pas de passage pour les piétons, donc ce projet va offrir 22 mettre de largeur, les parkings et les restaurants seront également construits tout au long de cette corniche pour permettre aux citoyens de la capitale d’avoir accès à la mer à tout moment, sans être inquiétés. « L’accès aux quartiers sera facilité par les réalisations des infrastructures routières beaucoup plus conséquentes et en plus, nous aurons un meilleur contrôle sur les déchets qui est un réel problème à Conakry. Ce projet aura certainement un impact sur le développement de la Guinée. Il aura également sa part contributive dans la croissance de notre Produit Intérieur Brute (PIB) de par la création des activités » explique Dr Kassory Fofana.
Après des échanges entre les représentants de l’Etat et directeur exécutif dudit projet, la coordinatrice du collectif « Sauvons nos Corniches », Fatoumata Cherif précisera que ce collectif est un ensemble de citoyens et de la société civile qui travaille sur les questions d’environnement et surtout défendre le peu de littorale qui reste à Conakry. « Ne pensez pas que c’est une manipulation de qui que ce soit » précise Fatoumata Chérif.
« On ne va pas dire qu’on n’a pas été satisfait, mais on n’a encore des interrogations et nous comptons mener des démarches dans ce sens. Parce que généralement, on n’a des projets, c’est vrai, mais dans la réalisation y a des fausses notes et nous, en tant que collectif, en tant que des populations, nous n’avons pas la prétention de nous en arrêter là. Le collectif a une mission, a une feuille de route qu’il s’est donné, on va continuer et on va la suivre» a averti la coordinatrice du collectif.
Hassane Housseïne
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