Située à 591 kilomètres de Conakry, la ville de Kissidougou est confrontée à un problème de courant. Avec une population de 283.609 habitants, les citoyens ne bénéficient pas le courant fourni par l’électricité de Guinée (EDG). Pour se procurer de cette denrée importante du 21e siècle, ils sont obligés de se tourner vers les particuliers qui ont des groupes électrogènes.
Rencontré par notre envoyé spécial, Thierno Mamadou Saidou DIALLO, un habitant du quartier Sogbé dira que le courant se négocie selon les heures. « Par exemple, si c’est de neuf heures du matin jusqu’à 23 heures, un client paie dix mille de francs guinéens (10000 fg) par jour. Et si c’est seulement la nuit, c’est-à-dire de 19 heures à 23 heures, la personne donnera une somme de cinq mille francs (5000 fg) » explique ce citoyens.
Et pourtant, les câbles de l’EDG, sont visibles par tout dans la ville de Kissidougou. Mais la question que l’on se pose, à quoi servent ces câbles si l’EDG ne approvisionne le courant à la population de cette ville.
Interrogé, le président de la délégation spéciale de Kissidougou, Paul KEITA, indique que cette rareté d’EDG a commencée en 2013, quand les groupes sont tombés en panne. Depuis lors, les citoyens font recours aux privés pour avoir le courant. Il annoncera que les mesures sont en train d’être prises pour que d’ici la fin de l’année 2017, les nouveaux moteurs soient installés et les travaux ont débutés il y’a de cela trois ans.
Espérons que ce délai soit respecté pour que la souffrance des habitants de Kissidougou soit un souvenir.
M. KABA, envoyé spécial