Lors de l’assemblée générale de l’UFR qu’il a présidée ce samedi, 19 août 2017, Sidya Touré souligne qu’il est accord avec le ministère en charge de l’enseignement en Guinée sur les résultats du baccalauréat de la session 2017.
Car selon lui, ces résultats reflètent le niveau de l’enseignement en Guinée, donc il est temps pour les autorités compétentes de trouver les voies et moyens pour relever le défi.
« Cette fois-ci, je suis parfaitement d’accord avec le ministère de l’enseignement qui a fait un baccalauréat sur la base avec de niveau absolument à retenir, parce qu’au delà de ça, vous n’êtes plus compétitif avec les autres pays. Ce n’est pas parce que nous allons avoir 90% des bacheliers, qu’on va dire que l’éducation va bien en Guinée. Il y’a eu une fois 27,15% de réussite, mais cela correspond à la réalité du niveau de l’enseignement et ça, je suis en accord avec le ministre de l’enseignement là-dessus, parce que ce chiffre doit nous permettre de dire que nous devons élever le niveau de notre enseignement » s’explique t- il.
Pour le président de l’UFR, il faut un système d’enseignement qui doit permettre dès la fin du cycle primaire d’orienter les élèves vers l’apprentissage pour ceux qu’ils veulent. « Le drame c’est d’amener les enfants jusqu’au baccalauréat, ensuite d’aller aux universités et sortir et qu’ils se posent la question nous, nous avons appris quel métier ? » a t- il ajouté.
Et d’ajouter : « Quant on dit la formation, elle commence dès l’école primaire. Quand vous envoyez les enfants à l’école primaire, vous avez énormément des choses, non seulement il faut de bons enseignants, mais en plus il faut aider les enfants au moins à avoir un repas par un jour ».
Hassane Housseïne
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