Dans le but de protéger les forêts périurbaines subissant l’assaut des populations, mettre un terme à l’accaparement des flancs de montagne de Kakoulima, une équipe d’aménagistes est en mission de travail dans la préfecture de Coyah où le taux de pluviométrie semble être élevé. Il y a 3 ans environ, un ministre de l’environnement a fait arrêter un bulldozeur dans une zone de la forêt classée de Gbalan à Kouria.
Lors de la pose de la première pierre pour le pont de Kaka, le président de la République, le Pr. Alpha Condé a haussé le ton contre la spoliation des zones de l’Etat. Les citoyennes sont possesseurs de titre foncier dans ces zones industrielles réservées et pire les flancs de montagnes dans les forêts classées de Kakoulima, de Gbalan derrière de constructions, Kakoulima classé le 2 mai 1944 couvrait cinq mille huit cent quarante (5840) hectares de superficies et Gbalan le 2 juin 1942 deux mille (2000) hectares.
Bien malin aujourd’hui celui qui pourra déterminer la superficie de ces forêts ainsi que celles de Salia classées le 1 juin 1942 avec quatre mille huit cent quarante (4840) hectares. Ces forêts classées ont été déclacées, l’Oti au mépris de toutes les mesures du gouvernement.
Pour mémoire, les premiers lotissements effectués par la préfecture ont vu le jour en 1990 à Bentourayah dans l’actuelle commune rurale de Maneya, préfecture de Coyah.Ensuite, viendront ensuite Gombonya Nord et Sud Kountia, le district Construction Béton Armé (CBA) et une ancienne plantation ‘’SCACI’’ dans la même commune et dans celles de Kouria, Nissidara, Kolmèsili et Bôkhitagui.
C’est pourquoi, l’Etat 2016, a aménagé à Bangouya, le site du parc d’automobile. Les autorités administratives, politiques de cette préfecture se sont inscrites dans cette activité mobilisatrice à la faveur des coutumiers propriétaires terriens, citoyens de toutes catégories sociales par la grâce de la politique foncière du gouvernement de la deuxième République. N’ont pas été épargné les domaines agricoles, les domaines réservés de l’Etat ceux du contentieux Franco-Guinéen.
A rappeler que l’occupation anarchique des flancs de Kakoulima constitue un phénomène effrayant, illégal et dangereux à cause des risques d’éboulements qui, dit-on, sont palpables dans la localité.
Autres aspects sur les différents plans d’aménagements, les équipements collectifs mentionnés sur le terrain ont été bradés.