Deux semaines après les inondations catastrophiques du 14 août en Sierra Leone, « au moins 19 corps » de victimes ont été retrouvés au large de la Guinée voisine et sur ses côtes, ont annoncé mardi les autorités guinéennes.
« Dix autres corps viennent d’être récupérés aux ports de Koba et de Kakossa », portant le nombre à 19 corps récupérés sur les côtes guinéennes depuis la catastrophe de Freetown, qui a fait quelque 500 morts et plus de 800 disparus, a indiqué mardi à la presse à Conakry le préfet maritime, Seinkou Kéita. « Dès qu’on nous a annoncé la découverte des premiers corps il y a plus d’une semaine, nous nous sommes rendus sur l’île de Kaback, à 110 km au sud de Conakry, pour les récupérer ».
D’autres corps ont ensuite été découverts au port de Boulbinet, un quartier de la capitale, Conakry, selon la même source. Trois vedettes de la marine ont ensuite été mises à contribution pour récupérer huit autres corps, dont un seul portait des papiers d’identité.
La pire catastrophe dans l’histoire de Freetown
La Sierra Leone, l’un des pays les plus pauvres au monde, se relève difficilement de la pire catastrophe qu’a connue sa capitale, une ville surpeuplée de quelque 1,2 million d’habitants.
Selon les premières conclusions de l’Institut sierra-léonais des sciences géologiques, les pluies continues du dimanche 13 août ont saturé le sol des collines surplombant certains quartiers de Freetown. Celles-ci ont dans certains cas cédé sous le poids et se sont affaissées, causant les coulées de boues qui ont emporté 349 habitations se trouvant en contrebas, selon le gouvernement.
Jeune Afrique