Après cinq jours de supervision de la rentrée scolaire 2017-2018, le directeur préfectoral de l’éducation de Macenta Lancinè Karifamoriya Kaba, constate sur le terrain des difficultés, des facteurs limitant pour une année scolaire réussie. Ces difficultés se situent à trois niveaux, l’accès, la qualité et la gestion.
Au niveau de l’accès, le directeur préfectoral de l’éducation de Macenta a constaté l’insuffisance des infrastructures dans la commune urbaine pour accueillir les enfants, la vétusté des infrastructures de certaines écoles notamment, l’école primaire Bongo Camara, le lycée-collège Amical Cabral, les dégâts causés par les tornades sur les infrastructures scolaires de Seigbédou et de la commune urbaine, la réticence d’un certain nombre de parents face aux recrutements de leurs enfants pour des raisons socioculturelles.
Au niveau de la qualité, Lancinè Karifamoriya Kaba a constaté le faible niveau de plusieurs enseignants en matière de pratiques professionnelles, l’insuffisance de formations des encadreurs des structures scolaires, la faible implication des parents dans l’encadrement des enfants eu égard à leurs tenues et à leurs présentations physiques.
Concernant la gestion, il faut noter l’exposition des élèves et enseignants aux risques des accidents à cause du manque de clôture et de points d’eaux dans les écoles bordant les grandes voies de circulation de véhicules, le mauvais états des kits de lavage des mains et la rupture des stocks d’intrants pour le renforcement du dispositif sanitaire pour la sécurisation des écoles contre les maladies à potentielles épidémiques, les insuffisances dans la cogestion des écoles, la fin de contrat de vingt enseignants du lycée-collège Koinkan appuyé par le HCR à cause des élèves réfugiés ivoiriens.
T Loua