A Siguiri, les hippopotames menacent de compromettre les récoltes sur les plaines de Kokotra, dans la sous-préfecture de Kinébakoro.
Dans leurs cris de cœur, les paysans réclament la réparation des préjudices causés par ces animaux protégés.
Suite à une visite de terrain, le directeur préfectoral de l’agriculture de Siguiri, Abdoulaye Magassouba, se dit préoccupé par l’empileur des dégâts.
Depuis trois semaines précisent-ont, les hippopotames brutes dans les champs de riz réalisés dans la vaste plaine de Kokotra où les superficies misent en valeur cette année dépassent les 200 hectares.
Les paysans victimes de ces attaques craignent les données essentielles de ces récoltes, eut égard à la protection dont jouies cette espèces animales.
En visite du terrain, Abdoulaye Magassouba s’est montré scandalisé par l’allure des dégâts déjà enregistrés.
Cependant, dans son message aux paysans et responsables concernés, le directeur préfectoral de l’agriculture a encouragé les pratiques ordinaires initiées par ces derniers et qui sont de nature à repousser ces animaux qui n’apparaissent que la nuit. Il s’agit notamment d’illuminer les champs par l’incinération des anciens pneus et la suspension des coupons blancs. Entendue que la solution fiable serait une commune mesure adoptée par les départements en charge de l’agriculture et de l’environnement qui en sont directement concernés et interpelés.
A présent, Abdoulaye Magassouba et ses collaborateurs estiment nécessaire d’identifier les victimes afin qu’au moment venu, une évaluation exhaustive des dégâts ne soient rendus possibles.
D’ici là, la désolation est de comble à cet endroit si bien au-delà de leur nombre inconnu, les hippopotames n’épargnent rien sur leur passage. D’où l’urgence des solutions attendues impatiemment.
Siba Camara