A l’issus d’un contrôle de routine effectué en deux semaines, quatre véhicules volés viennent d’être saisis par les services d’Interpol basés au poste frontalier de Kourémalé entre la République de Guinée et la République du Mali, a indiqué le commissaire divisionnaire de police, chef du bureau central national d’Interpol en Guinée ; Jean Claude Dramou.
Concernant cette affaire de véhicules saisis, M. Dramou a indiqué que le contrôle se passe comme si on prenait le numéro de châssis d’un véhicule on l’introduit dans la base de donnée de l’interpole. Vous savez un véhicule volé que ça soit en Guinée ou hors du pays, le propriétaire va déclarer le vol et la police vas introduire le numéro du châssis dans ses alimentations de base de donnée c’est ce qui constitue la base de donnée.
‘’Et si prochainement ce véhicule est contrôlé dans n’importe qu’elle frontière nationale ou internationale à partir du châssis on peut automatiquement se rendre compte que ce véhicule a été volé a telle date et par telle méthode mais aussi la couleur du véhicule c’est ce qui a été fait pour ce qui est de cette opération. Ces quatre véhicules ont été contrôlés et le contrôle s’est révélé positif. C’était une opération conjointe contrôlé par le bureau régional d’interpole basé à Abidjan en République de Côte d’Ivoire ainsi que par le secrétariat général d’interpole à Lyon en France. Lorsque le résultat est positif automatique sa s’affiche sur l’écran dans la base de donnée que le point focal ou le véhicule est recherché’’ a précisé le commissaire divisionnaire de Police, chef du BCN d’Interpol/Guinée.
Actuellement ces véhicules, deux sont là on a eu des difficultés pour ce qui est de l’acheminement entre autre le carburant, la prime du chauffeur. Jusqu’au vendredi les véhicules étaient à Kouremali on s’est convenu que le douanier qui faisait partis de l’équipe répare le quatrième véhicule qui est en panne et le transporte au BCN- Interpole les deux autres sont garés ici a ajouté M. Dramou.
Parmi les propriétaires, c’est un seul qui s’est présenté le propriétaire de la LAND ROVER d’abord lui il a acheté le véhicule en Gambie il est rentré avec il voulait le dédouaner et revendre c’est là maintenant au moment de l’opération qu’il a été contrôlé par les agents à Kourémali il a été constaté que c’est un véhicule volé.
.M. Dramou affirme que selon le principe d’Interpol, là où les véhicules ont été volé l’information a été au cœur de tous les concernés par l’enquête et que la procédure veut qu’on les informe officiellement c’est ce qui a été a fait par message.
‘’Maintenant, il les appartient de venir les chercher pour un délai de trois mois s’ils ne viennent pas chercher nous engagerons d’autre procédure pour qu’ils soient mis à la disposition du procureur. Il appartient à cette autorité judiciaire de décider ce qu’il faut faire. Cette structure est transnationale équivalente d’une division dans l’administration centrale et relève de la direction nationale de la police judiciaire’’ a-t-il expliqué.
A la différence, elle s’intéresse des infractions transnationales au delà des voles de véhicule, il ya la lutte contre le terrorisme, les traites humaines, donc tout un ensemble d’infraction seulement cette infraction soit transnationale c’est-à-dire un des éléments de l’infraction se trouve dans un autre pays.
Pour le cas du vol de véhicules, généralement il y a des réseaux mafieux qui organise des opérations de vol de véhicule des pays occidentaux vers la Guinée donc Interpole dans l’une de ses missions lutte contre cette forme de criminalité.
‘’Dans cette mission spécifique de la lutte contre le vol de véhicule, interpole interviens à tous les niveaux. Il ya missions qui peuvent être organisé à l’échèle national ou dans plusieurs pays à la fois. La saisie de ces 4 véhicules est issue d’une opération conjointe qui n’était pas seulement consacrée à ce cas de vol de véhicules mais à toutes les infractions qu’on peut déceler dans nos frontières. C’est une opération initiée par les Interpol avec les pays francophones de l’Afrique de l’ouest pour la sécurisation des frontières. Cette opération consistait à envoyer des agents dans les frontières et de les doter des matériels, des bases de données du BCN Interpol pour ce qui est des personnes recherchées’’ a fait savoir le patron de l’Interpol
Pour clore son intervention, il dira que c’est dans le cadre de la sécurisation des frontières du pays en identifiant ceux qui entrent comme ceux qui sortent.
Minkael Camara