Le mot d’ordre de grève illimité lancé, lundi, 13 novembre 2017, par la Centrale dissidente du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) a eu des incidences négatives sur le déroulement normal des cours, tant au Primaire qu’au Secondaire de Conakry.
Pour éviter des désagréments du côté des forces de l’ordre, les enseignants ont préféré observé cette grève en restant chez eux, en dépit des positions opposées relayées à la veille par les medias de la place.
Partout dans les cinq (05) communes, le constat a été le même. Les élèves ont boudé les salles de classes aux environs de 09 heures 30 TU, après avoir constaté que la totalité de leurs maitres et professeurs n’a pas répondu présent dans les salles de classe.
Conséquences, les cours ont été perturbés, et même dans certaines écoles privées, ce qui n’est pas du goût de certains parents d’élèves du pays, rencontrés dans les rues.
«Nous n’avons pas voulu qu’un jour de cours soit raté par nos enfants cette année, mais dommage !», a déploré un des parents.
Interrogés sur la situation, les nouveaux responsables de l’Education basés dans les communes attendent l’autorisation de la hiérarchie supérieure pour parler à la presse.
La Rédaction