Situé de part et d’autre de la route nationale Mamou-Faranah, le district de Madina dans la sous-préfecture de Ouré-Kaba souffre de plusieurs maux.
Constitué de 16 secteurs et faisant frontière avec la République de la Sierra-Leone au sud et la Haute Guinee à l’est-Madina ne dispose que d’un forage pour une population de plus de 2000 habitants, 2 écoles de 2 salles classes chacune, construites en banco, pour 3 enseignants dont 2 contractuels communautaires dans un village d’où la population est à majorité agro-pastoral.
La première école créé en 1990 se trouve à Madina centre et la seconde créé en 2015 dans le secteur de Podiwol. Chaque école dispose d’un effectif considérable d’élèves mais par manque d’infrastructures scolaires et de personnel enseignants certains niveaux se retrouvent dans les champs pour la récolte.
L’eau des rivières sert de boisson pour la population entraînant des maladies hydriques dans la localisée. Aucun centre sanitaire, les malades sont obligés de parcourir une trentaine de kilomètres pour avoir des soins de qualité.
Un marché hebdomadaire fait en hangars couvert de pailles.
Rencontré, Saikou Amadou Diallo, président du district de Madina d’une quarantaine d’année accuse les autorités de la commune rurale de Oure_Kaba d’où ils relèvent d’être derrière le retard de leur district.
Poursuivant, le président du district a indiqué que depuis la première République ils n’ont bénéficié d’aucun soutien de l’État.
Alpha Sylla