Le président international de l’Union de la Presse Francophone (UPF), Madiambal Diagne a indiqué mercredi, 22 novembre 2017 à Conakry à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des travaux des 46èmes assisses de l’UPF que ces assisses s’ouvrent dans un contexte de tension entre les médias guinéens et les pouvoirs publics.
Placées sous le thème : « Journalisme, Investigation, Transparence », ces assisses seront un moment d’engagement et d’échanges, dont les bénéfices serviront à la corporation dans tout l’espace francophone et impulseront un changement de paradigmes dans tous les systèmes démocratiques.
Apres les interventions du secrétaire général de l’UPF, Jean Kouchner et du président de la section UPF/Guinée, Ibrahima Koné axées sur le rôle prépondérant dans le renforcement de la démocratie et dans la stabilité d’un pays, l’honneur est revenu au président international de l’UPF, Madiambal Diagne de camper l’évènement dans son contexte réel qui est celui du plus grand évènement qui constitue, sans doute, la plus grande rencontre internationale de médias francophones.
Pour le président international de l’UPF, ces assisses s’ouvrent dans un contexte de tension entre les médias guinéens et les pouvoirs publics.
‘’Le soutien de notre organisation, à l’endroit de nos confrères et censeurs qui sont confrontés à des entraves au libre exercice de leur profession, ne saurait souffrir d’aucune équivoque. Nous avons déjà appelé le gouvernement, les instances de régulation des médias guinéens et l’ensemble des journalistes guinéens, à faire montre d’ouverture, afin de juguler ces heurts qui ne peuvent pas manquer d’accompagner l’avènement d’un processus démocratique. Il n’en demeure pas moins que toutes violences, exercices à l’encontre de journalistes, nous heurtent et ne sauraient être acceptables pour l’UPF », a expliqué Madiambal Diagne.
En ouvrant les travaux devant plus de 300 journalistes venus de 48 pays du monde, le ministre guinéen de la Justice, Garde des Sceaux, Me. Cheick Sacko a fait savoir que les vocables, ‘’Journalisme, investigation et transparence’’, constituent pour le gouvernement, un symbole et un pas important dans l’évolution de la presse guinéenne qui, selon lui, a son histoire, celle d’œuvrer pour la promotion de la paix sociale.
La pratique du métier du journaliste, a indiqué le Ministre, obéit au respect de l’éthique et de la déontologie.
«Une presse responsable a pour mission d’informer dans la transparence car, elle constitue une croix de transmission entre les gouvernants et les gouvernés. C’est pourquoi, j’en appelle à la conscience professionnelles et au respect des instruments juridiques pour une meilleure pratique du métier.», a précisé Me Cheick Sacko.
A préciser qu’en 2018, l’UPF compte organiser un symposium, du 27 au 30 mars à Ouagadougou (Burkina Faso) et un autre en juin 2018 à Kigali (Rwanda) et que les prochaines assisses se tiendront en novembre 2018 à Erevan en Arménie.
Minkael Camara