Dans un communiqué diffusé mercredi, 22 novembre 2017 à Conakry, le parquet a demandé à des syndicalistes de l’enseignement d’arrêter leur mouvement de grève lancé le 13 novembre, émaillé de manifestations violentes qui ont fait deux morts cette semaine.
Après deux jours de heurts entre jeunes manifestants et forces de l’ordre, qui ont coûté la vie à deux adolescents, lundi et mardi. Quatre responsables du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), à l’origine de cette grève illimitée, relâchés lundi soir après deux jours de détention, ont été présentés mercredi devant le procureur du tribunal de première instance de Kaloum (centre de Conakry).
Les organisations de défense des droits de l’Homme dénoncent régulièrement le lourd bilan de victimes lors des manifestations politiques ou sociales dans le pays.
Moussa Sidibé