Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Me Amadou Salif Kébé a animé une conférence ce mercredi, 06 décembre 2017 à la maison de la presse à Conakry. Objectif, parler des préparatifs des élections communales et communautaires, aussi annoncer la réception de la candidature.
Selon le président de la CENI, son institution est fin prête pour l’organisation de ces élections : « Nos moyens sont essentiellement payés par l’Etat guinéen. Nos payements n’ont soufferts d’aucune difficulté. A l’occasion d’une loi rectificative, il nous a été alloué 315 milliards de francs guinéens, c’est-à-dire le matelas à tout cassé. Donc, sur la base de ces 115 milliards, nous avons évolué pour exécuter une bonne partie de nos activités. Mais le gouvernement a pris à travers le ministère des finances et du budget pour dire que le reste du montant va être puisé dans les dépenses communes de l’Etat. Les 210 milliards ont été mis sur les comptes de l’Etat (au compte du trésor public) pour que quand la CENI a besoin, que ces montants là soient mis à sa disposition et c’est ce qui est entrain d’être fait. La CENI on a pas eu des inquiétudes pour financer les élections parce que des engagements ont été pris par l’Etat guinéen. Donc, aujourd’hui sur ce qu’on a prévu, c’est qui est mis à la disposition. Nous sommes en moins de 30 milliards du reste et 210 milliards vont nous mener jusqu’à la mi-janvier » a affirmé Me Amadou Salif Kébé.
Pour la candidature, les cautions sont fixées à 8 millions francs guinéens pour les communes urbaines et 3 millions de francs guinéens pour les communes rurales. « La réception des candidatures au niveau des 342 circonscriptions commence à partir de ce mercredi 6 Décembre, pour prendre fin le 20 décembre prochain sur toute l’étendue du territoire national » a précisé le président de la CENI.
« Aucune inquiété ou aucun moment ne peut empêcher les élections de se tenir à la date fixé même si tout les ordinateurs envoie sur le terrain tombent en panne aujourd’hui, nous avons des ordinateurs de secoure en place ; je peux vous rassurer en déçus il n’y ait pas question informatique» a conclut Me Amadou Salif Kébé.
Mariama Conté