Après sa défaite (2-1) contre le Soudan lors de la première journée de la phase de poule du groupe A au compte de la 5ème édition du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), le sélectionneur du syli local de Guinée, Kanfory Lappé Bangoura était face à la presse ce mardi, 16 janvier 2018 au stade Mohamed V de Casablanca en prélude au second match prévu ce mercredi, 17 janvier à 16 H 30’.
D’entrée de jeu, Lappé Bangoura a indiqué que la défaite contre le Soudan est restée en travers les visages de tous les guinéens. « La déception, par rapport au premier match où le contenu n’a pas été mauvais. A partir de là nous avons corrigé nos quelques faiblesses surtout au niveau de la défense. On n’a pas été réaliste dans ce match. Sinon ce n’était pas le résultat logique.
Parlant de son adversaire du mercredi coach Lappé dit : « On n’a vu le Maroc jouer, avec tous les avantages qu’il a peut-être du public et les atouts de la préparation. Mais je pense qu’on s’est préparé mentalement. Et puis, nous viendrons très solide puis sans complexe, surtout avec des erreurs déjà corrigées et avec tout le respect qu’on a pour le Maroc, nous allons aborder ce match avec beaucoup de sérénité et de confiance ».
Avant le début du CHAN le ministère des sports avait fixé un ultimatum à Lappé et après la défaite contre le Soudan, le sélectionneur guinéen a rencontré le président de Feguifoot. Lappé est-il sous pression ? Le technicien guinéen répond : « Retenez que le haut niveau c’est normal qu’il ait la pression. Et moi je suis déjà habitué. Je pense c’est des objectifs par rapport au ministère c’est bien vrai. Mais la Guinée, je ne crois pas que ça soit la nation la plus préparée pour ce CHAN. Et je pense qu’on n’a pas mis beaucoup plus de moyen que les autres nations. C’est normal de se fixer un objectif. Mais je crois s’il y a un engouement autour de cette équipe c’est moi après la qualification de l’équipe en demi-finale en 2016. Dans les ambitions, il faut faire mieux que 2016. Si on en est fait des objectifs je dirai tant mieux. Moi je garde la pression c’est normal. Je ferai mon mieux par rapport à la compétition. Si ça se passe bien tant mieux. Si ça se passe pas bien c’est normal comme n’importe quel entraîneur le résultat s’il n’est pas bon tu es responsable et j’assume ».
Minkael Camara depuis Casablanca