Guinée : Le candidat indépendant Ibrahim Séinkoun Kaba dévoile son programme de société pour la commune Matoto. – Base Cote Media

Guinée : Le candidat indépendant Ibrahim Séinkoun Kaba dévoile son programme de société pour la commune Matoto.

A l’orée des élections communales prévues le 04 février 2018, Ibrahim Séinkoun Kaba tête d’une liste indépendante dans la commune de Matoto a bien voulu accordé un entretien, samedi 27 janvier 2018 dans un complexe hôtelier de la place lors de la troisième réunion du Comité Inter Parti (CIP).

Dans ces propos, M Ibrahim Séinkoun Kaba a indiqué que Matoto est la première    commune urbaine de la République de Guinée par sa  population. C’est une commune qui a un positionnement stratégique.

Selon lui, les infrastructures ne sont pas mises en valeur par la commune et à côté de cela, à côté de ces atouts, la commune de Matoto à de l’espace et cet espace fait que les usines qui s’installent à Conakry pourraient-être qu’au plus près des consommateurs viennent à Matoto.

Donc avec  tous ces atouts, la commune de Matoto a du mal à les valoriser, parce qu’elle manque énormément d’infrastructures. Elle a bénéficié de très peu de projet de développement, ensuite en regardant dans cette commune il y a très peu de goudrons, il n’y a même pas un seul hôpital public et aussi très peu d’écoles publiques.

M Ibrahim Séinkoun Kaba indique, une fois qu’il sera élu à la tête de la mairie de Matoto, il va procéder d’abord aux deux premières priorités qui affectent la commune de Matoto qui sont la santé et l’insalubrité.

Parce que Matoto ne peut pas rester la commune la plus peuplée des communes de la République de Guinée sans avoir un hôpital public. Donc il va falloir régler cette situation.

Partant sur l’axe de l’autoroute, on remarque que la localité est abandonnée, c’est inacceptable parce que qui dit Matoto, dit habitant de Matoto. Si on met en danger la santé des habitants de Matoto, nous dégradons la valeur de notre commune.

Pour M Ibrahim Séinkoun Kaba,  la troisième priorité de la commune de Matoto, c’est l’éducation parce que la commune ne peut pas rester avec moins de cinquante écoles publiques pour pratiquement 1 million d’habitant, la situation est inacceptable.

La quatrième priorité, c’est l’emploi des jeunes et pour  l’emploi des jeunes lui et ses membres ont une stratégie. Parce qu’ils nous font confiance d’abord aux micro-crédits, et en voyant Matoto il y a quatorze marchés, et pourquoi ces quatorze marchés ? Il n’y a pas une commune en Guinée où les femmes sont si dynamiques économiquement que les femmes de Matoto.

Donc, il faut valoriser d’abord ce que ces femmes font. A Chaque jour, qu’elles  produisent des milliers  de litres de jus de gingembre, de bisaps, de savons, il faut les accompagner, pour que ces produits puissent se retrouver dans tous les magasins de la république  de Guinée et que les guinéens  puissent consommer des produits fait par les guinéens et disponibles en Guinée.

En donnant un exemple, «  si nous prenons vingt femmes que nous constituons en coopérative en leur donnant une chance de leur prêtant de l’argent pour qu’elles puissent acquérir des machines, en les accompagnants pour qu’elles puissent utiliser ses machines, ses coopératives vont créer de l’emploi parce que qui dit coopérative dit cadre. Les coopératives de vingt femmes qui vont produire mille savons par jour, elles auront besoin d’un directeur, d’un directeur adjoint, d’un secrétaire, d’un comptable. »

Pour lui, ses jeunes diplômés qui sont dans la commune, accepterons d’accompagner ces mères, ces sœurs et femmes pour que ses coopératives réussissent.

Et ses femmes aussi, il leurs fera confiance non seulement, leur prêterons de l’argent, en leurs faisant confiance qu’elles rembourseront cet argent et que dix femmes ne pourrons pas créer cent savons toutes seules, donc elles créeront de l’emploi aux jeunes de la commune.

Donc ce projet là nous pensons que chaque années nous créer cent coopératives de femme productrices et cent coopératifs ça veut dire cent muni usines je crois que l’impact sera très fort. Ce n’est pas seulement le seul domaine et voilà une des stratégies nous voulons nous appuyer pour pouvoir donner de l’emploi aux jeunes.

La dernière priorité c’est la sécurité. La commune de Matoto ne peut pas rester de Dabomdi à Lansanaya, où il y a  des rails, des basfonds, sans ne pas avoir une seule moto, une seule voiture dans les coins de ces quartiers.  Car  selon le code de collectivité locale, la police de proximité relève de la responsabilité de la mairie. Donc quand il serait  maire de Matoto, il mettra en place très rapidement une police de proximité recrutée parmi les jeunes de Matoto équipée par la commune pour assurer la sécurité de la commune et la sécurité et des gens qui ont fait confiance afin qu’ils viennent créer leurs entreprises à Matoto.

Pour conclure, M Ibrahim Séinkoun Kaba, vu les priorités qu’il a énoncé, souhaiterait d’abord rattraper le retard de la commune pendant les deux premières années en tant que maire de la commune de Matoto, et les trois dernières années qui resterons, consacrer ces ressources à accroitre les capacités économiques pour que Matoto non seulement rattrape son retard sur les autres communes urbaines de Guinée et qu’elle devient un model national en terme de développement Humain social et culturel.

Alpha Oumar Keita                

 

     

       

 

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