Le crash d’un avion de ligne, dimanche, dans le sud-ouest de l’Iran, n’a laissé aucun survivant parmi les 66 passagers. Un épais brouillard empêche les hélicoptères de secours d’atterrir, selon le gouverneur de la région.
Un avion de ligne iranien assurant la liaison entre Téhéran et la ville de Yasouj, dans le sud-ouest de l’Iran, s’est écrasé, dimanche 18 février au matin, dans une région montagneuse, tuant 66 passagers, selon la compagnie aérienne opérant le vol.
L’avion de la compagnie Iran Aseman Airlines a disparu des radars 50 minutes après le décollage de l’aéroport Mehrabad de Téhéran. Cet aéroport situé dans l’ouest de Téhéran sert essentiellement aux vols intérieurs. L’appareil « s’est écrasé dans la région de Semirom » (à environ 480 km au sud de Téhéran), a déclaré à l’agence de presse Fars le chef des services nationaux de secours, Pirhossein Koolivand.
On ne connait pas pour l’instant les causes exactes du crash mais une tempête de neige s’abattait sur la région ces dernières heures.
Difficultés d’accès au site du crash
Un hélicoptère de secours a été envoyé sur les lieux car « en raison du relief montagneux de la région, il n’est pas possible d’envoyer des ambulances », a précisé Mojtaba Khaledi, le porte-parole des services de secours. Un épais brouillard empêche toutefois l’atterrissage de l’hélicoptère, selon le gouverneur de Semirom, qui a assuré à l’agence Mehr que les secouristes tentaient d’atteindre le secteur par la voie terrestre. Une douzaine d’équipes de secours du Croissant-Rouge iranien ont été envoyées dans la région de l’accident.
Cité par l’agence Isna, Alaedin Borujerdi, président de la Commission sur la sécurité nationale et la politique étrangère au Parlement, a indiqué que l’avion était un appareil de marque ATR de la compagnie Aseman Airlines.
Le dernier accident grave d’un avion civil en Iran remonte à 2014, quand 39 personnes avaient été tuées dans le crash d’un Antonov 140 de la compagnie iranienne Sepahan, peu après son décollage de l’aéroport de Mehrabad, dans le sud de Téhéran.
Avec AFP
