Contrairement à l’information relayée par un site de la place qui affirme que « plusieurs cas de méningites ont été détecté dans plusieurs villes de l’intérieur de la Guinée », le directeur de l’agence national de sécurité sanitaire, Dr. Sakoba Keita, a démenti jeudi, 05 avril 2018 dans la préfecture de Kindia cette information au cours d’un entretien.
Interrogé sur la question le premier responsable de cette Agence apporte des précisions : « bon on a appris ca à travers un site africaguinee.com, je crois qu’il y a eu une erreur de lecture de la part de vos confrères sur notre bulletin hebdomadaire de la 12 e semaine. Vous avez chaque jeudi de 9 heures à 10 h nous tenons une réunion hebdomadaire pour faire le point de la situation des maladies à potentiel épidémiques dans le pays. Ils se trouvaient que depuis le début de l’année 2018 nous avons enregistré que des cas suspects de méningite qui faisaient un total de 85 cas l’lorsqu’on dit suspect il faut que je vous explique c’est quelqu’un qui a des symptômes qui ressemble à une maladie donc nous devons vérifier le diagnostic soit au laboratoire ou cliniquement. Donc tous ces cas suspects ont fait l’Object d’investigation et de vérification avec des prélèvements au laboratoire se sont révélé négatif. Donc face à cela on ne peut pas parler d’épidémie de méningite actuellement en guinée.
Cependant, le fait de monter que nos équipes sont capables de détecter des cas suspects prouve que nous ne sommes pas en train de dormir sur nos deux oreillers, on peut détecter des cas mais il faut que nous puissions confirmer cela au laboratoire. Je me répète, à ce jour on n’a aucun cas d’épidémie dans aucune préfecture de la guinée. »
Sur la question de savoir si le responsable n’a pas sa part de responsabilité par ce que c’est lui qui a donné les chiffres docteur Sakoba Keita argumente : « ce responsable qui est intervenu à Faranah précisément a parlé de 85 cas suspects et le journaliste n’a pas retenu le mot suspect. Et en médecine y a cas suspect et cas confirmé.
Donc il faut faire attention. » Il fait une invite aux journalistes :
« J’invite tous les journalistes à se familiariser avec le jargon médical parce que si le franc ais est difficile à comprendre vous êtes sur un terrain technique donc il faudra que nous parlons avec les journalistes pour qu’ils n’amputent pas nos mots.
Alain Toupou