Guinée : Les prix des denrées de premières nécessitées s’envolent déjà sur le marché à l’approche du mois saint de Ramadan. – Base Cote Media

Guinée : Les prix des denrées de premières nécessitées s’envolent déjà sur le marché à l’approche du mois saint de Ramadan.

A quelques semaines du mois saint de Ramadan, les prix des denrées de premières nécessitées commencent déjà à s’envoler sur le marché à Conakry. Les commerçants et les clients, chacun de son côté se plaignent et invitent les autorités de la place à trouver des voies et moyens pour soulager le panier de la  ménager, avant le Ramadan.

Rencontrées par notre rédaction dimanche, 22 avril 2018, Galé Conté, vendeuse des sacs du riz au marché d’Entag  explique : « Avant, on achetait un sac de riz a 180. 000 GNF et aujourd’hui ce sac est vendu à 250. 000GNF,  ce qui a fait que nos clients achètent 1kilos de riz entre  5.000GNF et  6.000 GNF sinon c’était à 2.500GNF».

Sur la même lancée, Fatoumata Binta Diallo dira que chaque année, à l’approche de Ramadan les prix augmentent. « Le prix des denrées s’élève à chaque moment, surtout à l’approche de Ramadan un sac de sucre qui s’achetait à 225. 000GNF, s’élève de nos jours à 320. 000GNF pour la farine qui c’était à 230. 000GNF,  on le vend à 280. 000GNF le sac, ce qui a fait actuellement la rareté de clientèle ».

De son côté, Bountou Sylla,  cliente, affirme que cette augmentation de prix complique la situation aux femmes. « Nos mari ne travail pas le peu qu’on gagne comme dépense, une fois au marche ne suffise pas. Cela est devient une inquiétude pour nous ».

Ce mois saint de Ramadan est souvent la période indiqué pour les commerçants guinéens de profiter à doubler les prix sur les marchés compte tenu des différents crises qui secouent le pays dans ces derniers moments de l’histoire du pays.

Prévu ce 16 mai 2018 et comparé à l’année dernière, les fideles musulmans sont à la fois obligés de traverser une période très difficile pour accomplir cette autre obligation des cinq piliers de l’islam dans la manière du possible.

Alors il est temps que les autorités  compétentes à tous les nivaux prennent des dispositions pour remédier à cet état de fait afin de permettre aux guinéens un bon mois de pénitence pour cette année.

Kadiatou  Bangoura