Cinquante et un (51) cas de fièvre hémorragique à virus Ebola ont été signalés dans les zones touchées par l’épidémie d’Ebola, dans la province de l’Equateur, dont vingt-huit (28) cas confirmés, vingt-deux (21) cas probables et deux (2) cas suspects.
Un communiqué du ministère de la Santé, publié mardi, sur l’évolution épidémiologique de cette pathologie jusqu’au 21 mai, révèle que sept (7) nouveaux cas ont été confirmés à Iboko ainsi que deux (2) nouveaux cas suspects et un décès à Wangata.
Depuis l’annonce le 8 mai de l’épidémie d’Ebola par le ministre de la santé, une forte mobilisation se fait remarquer sur le terrain, en vue de la lutte et du blocage de cette maladie qui est à sa neuvième apparition en RDC.
Pratique de la vaccination en anneau
Par ailleurs, la « vaccination en anneau » (à la forme d’un cercle) a été retenue comme stratégie d’administration recommandée par les autorités. Cette stratégie consiste à vacciner d’abord les gens ayant été en contact avec des cas confirmés, suivis des proches et des contacts des proches.
Cette forme de vaccination cible les professionnels de santé exposés directement aux cas confirmés d’Ebola dans les zones de santé touchées, les personnes ayant été en contact avec des cas confirmés ainsi que des contacts de ces contacts.
La Direction de la pharmacie et du médicament ainsi que le Comité d’éthique de l’Ecole de santé publique de l’Université de Kinshasa a autorisé, à travers un protocole, ce vaccin contre Ebola, après approbation de toutes les conditions requises, signale-t-on.
Ce vaccin fonctionne, indique-t-on, en remplaçant un gène d’un virus inoffensif, connu sous le nom de stomatite vésiculeuse (VSV), par un gène codant pour une protéine de surface du virus Ebola.
Comme tout autre vaccin introduit dans le corps, ce vaccin contre Ebola peut causer quelques effets secondaires qui incluent une légère fièvre ou des symptômes du rhume, des douleurs articulaires et des palies dans le bras.
La même campagne de vaccination en anneau a été utilisée, avec succès et sans effets secondaires, en Sierra Leone, rappelle-t-on.
FAAPA