Le président américain Donald Trump et le leader nord-coréen Kim Jong-un se sont rencontrés mardi à Singapour, pour un sommet inédit. Retrouvez ici l’essentiel de cette journée historique.
• Le président américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un se sont rencontrés à Singapour, mardi 12 juin. Les deux hommes ont passé 40 minutes en tête à tête avant de prolonger les discussions accompagnés de leurs délégations, autour d’un déjeuner.
• Souriants, Kim et Trump ont échangé de nombreuses poignées de main devant les caméras. Ils ont signé un document dans lequel Trump s’engage à fournir des garanties de sécurité à la Corée du Nord et Kim réaffirme sa volonté de « dénucléarisation complète de la péninsule coréenne ». La formulation de la déclaration reste assez vague, y compris en termes de calendrier. Elle reprend de précédents engagements de Pyongyang, jamais mis en œuvre, sans préciser que la dénucléarisation doit être « vérifiable et irréversible », comme le réclamaient les États-Unis avant le sommet.
• Après la rencontre, Kim Jong-un a vite quitté Singapour pour regagner la Corée du Nord.
• Après le départ de Kim, Donald Trump a donné une longue conférence de presse, plus d’une heure au total, au cours de laquelle il s’est félicité des engagements pris de part et d’autre. « Nous sommes prêts à lancer un nouveau chapitre de l’histoire entre les deux pays », a-t-il estimé, évoquant pêle-mêle la dénucléarisation de la péninsule, l’arrêt des exercices militaires conjoints avec la Corée du Sud et le rapatriement des restes humains conservés en Corée du Nord après la guerre de 1950-1953.
• Le président américain a assuré que le processus de dénucléarisation serait accompagné et contrôlé. Il a également indiqué avoir abordé la question des droits de l’Homme en Corée du Nord, et n’envisage pas une levée des sanctions dans l’immédiat.
• La Chine, voisin et principal partenaire commercial de la Corée du Nord, a exprimé sa satisfaction et appelé à la dénucléarisation rapide et pacification de la péninsule. Le Japon a salué un « premier pas »
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