A travers une déclaration, les forces sociales de Guinée, composées de plusieurs plateformes de la société civile guinéenne ont fait le bilan de la première journée de la ville morte qu’ils ont appelée mercredi, 04 juillet 2018 pour protester contre l’augmentation par le gouvernement du prix du carburant à la pompe. C’est le siège du PCUD sis à Kipé dans la commune de Ratoma, qui a servi de cadre à cette rencontre.
Dans cette déclaration, les forces sociales de Guinée se sont félicités de la réussite du mot d’ordre de la ville morte tant à Conakry, qu’à l’intérieur du pays. Ils décident aussi de continuer le combat jusqu’à la satisfaction de leur revendication, qui est la diminution du prix de l’essence à 8000 FG par litre. Lisez un extrait de cette déclaration.
« Les forces sociales de Guinée félicitent le peuple souverain de Guinée pour sa forte adhésion et observation du mot d’ordre de journée ville morte lancé en guise de protestation contre l’augmentation unilatérale du prix du carburant à la pompe. Sur la base des informations collectées depuis le début de la journée de nos délégués régionaux, préfectoraux et communaux, le mot d’ordre a été globalement suivi dans les cinq communes de Conakry et de la plupart des villes de l’intérieur du pays. Face à ce bilan réjouissant, les forces sociales de Guinée renouvellent leur appel au vaillant peuple de Guinée à plus d’engagement et de détermination jusqu’à ce que le prix du carburant soit ramené à 8000 FG. Le problème du prix du carburant allant au-delà des seules revendications catégorielles, les forces sociales de Guinée mettent en garde toute manipulation tendant à sacrifier les aspirations profondes des citoyens. Les forces sociales de Guinée invitent les citoyens à rester mobilisés et à poursuivre l’opération ville morte jusqu’à nouvel ordre. Les forces sociales de Guinée travaillent sans relâche à l’organisation d’une grande manifestation sociale le mardi 10 juillet 2018 sur toute l’étendue du territoire national dans l’intérêt exclusif des citoyens guinéens. Les forces sociales de Guinée ont appris avec regret qu’il y’a eu des arrestations par endroit, elles exigent la libération immédiate de toutes les personnes arrêtées ».
Mohamed Lamine Kaba
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