Près de trois (3) semaines depuis la chute du pont de Linsan sur le fleuve Konkouré, préfecture de Mamou, des usagers et riverains vivent dans une situation critique. Un long fil de véhicules se forme chaque jours des deux (2) côtés du fleuve jusqu’à près de 7 kilomètres, obligeant certains chauffeurs et passagers à passer 2 à 3 jours sur les lieux.
Pour le cas de la route, malgré les efforts fournis pour la société chinoise les besoins se font sentir. La boue et les embouteillages empêchent les véhicules de traverser le pont de la déviation. Certains véhicules vont jusqu’au milieu de la colline et retournent jusqu’en bas, causant des dégâts matériels importants aux véhicules dont certains sont en pannent et stationnés dans les plaines.
Qu’il pleut ou qu’il vent la cinquantaine (50) de militaires postés sur les lieux font leur mieux sans aucun hangars ou de manteaux pour leur protection.
Des marchandes, elles sont assisses à même le sol, sous des parapluies qui sautent a chaque fois qu’un vent violent souffle, mouillant les aliments, les marchandes et les passagers. Les aliments non couverts sont attirés par des mouches provenant des cadavres d’animaux tués par des engins et abandonnés sur les lieux.
Et les passagers dans le besoin et ne trouvant pas de toilettes sont obligés de se satisfaire à ciel ouvert et souvent aux yeux des passants dégageant une odeur désagréable. En cas de pluie ces déchets a travers les eaux de ruissellements se déversent dans le fleuve Konkouré.
La crainte de l’apparition d’une épidémie de choléra est dans les bouches de tout un chacun surtout dû a l’absence d’une structure sanitaire.
Alpha Sylla