Guinée : RAJ-GUI célèbre en différé la journée internationale de la lutte contre la drogue. – Base Cote Media

Guinée : RAJ-GUI célèbre en différé la journée internationale de la lutte contre la drogue.

Célébrée le 26 juin de chaque année, le Réseau Afrique Jeunesse de Guinée (RAJ-GUI), a organisé  une cérémonie ce samedi, 21 juillet 2018, pour commémorer la journée internationale de la lutte contre la drogue sur le  thème : « écoutez d’abord. Ecoutez les enfants et les jeunes ». La mairie de Dixinn, qui a servi de cadre à la rencontre en présence de plusieurs jeunes et les ONG.

Avant tout, Sekou DORE, coordinateur national du réseau Afrique jeunesse de Guinée dira que le Réseau Afrique Jeunesse de Guinée, est l’une des organisations de la société civile qui intervient dans le cadre de la lutte contre la drogue.

« Nous profitons de cette journée pour dire aux jeunes, qui sont les consommateurs potentiels de la drogue, de les parler un peu des conséquences, des effets de la drogue. Qu’est ce qu’il faut faire pour pouvoir les aider, qu’est ce qu’il faut faire pour pouvoir les enlever dans cette affaire de drogue. Et nous, nous disons que ce ne pas la force, et ce ne pas envoyer les gendarmes, envoyer des bérets rouges, envoyer les forces de défense de la sécurité pour qu’on trouve la solution. La solution, il faut passer par l’information, il faut passer par la sensibilisation pour pouvoir les approcher, pour pouvoir les soutenir, pour pouvoir les aider en les enlever dans ça, afin de les transférer dans les centres de psychiatrie, des centres de prise en charge, pour que ces centres là, une fois le traitement, qu’on puisse vraiment à les aider à les réinsérer dans la société, à travers l’éducation et à travers la formation professionnelle », explique-t-il.

Selon coordinateur national du RAJ-GUI, la drogue est effectivement consommée en Guinée, mais, il faut se dire aujourd’hui que grâce aux efforts des acteurs de la société civile notamment le RAJ-Gui, on entrain de les orienter  les consommateurs dans les centres de prise en charge.

« Parce que beaucoup ne connaissaient pas si ces centres là existaient dans notre pays, et la prise en charge était gratuite. C’est pourquoi, aujourd’hui, on commence à connaitre un peu la réduction à travers la prise de conscience de la part des gens. Et nous partons parfois jusqu’au niveau des sites de consommation pour pouvoir les rencontrer, et les orienter vers ces centres » a-t-il conclut

Mohamed Lamine KABA