Depuis la hausse du prix du litre du carburant à la pompe par le gouvernement guinéen pendant cette période de vache maigre, la population de la préfecture de Coyah vie dans une situation économique extrêmement difficile.
Cette hausse du prix du litre du carburant à la pompe a eu un impact négatif sur la vie de la population de la préfecture de Coyah. Toutes les denrées de premières nécessités ont été revues à la hausse.
Pour Mohamed Chérif Camara enseignant de son état, cette hausse du prix du carburant à la pompe est anormale dans la mesure où le prix du baril n’a pas connu une augmentation.
« Cette décision du gouvernement guinéen, c’est une façon de mettre le pays en danger », a estimé M. Camara, qui dit avoir été étonné de voir que depuis que cette grève a été déclenchée en Guinée, le président de la République, Pr Alpha Condé a opté pour le silence radio.
« J’invite le gouvernement guinéen, le syndicat et la société civile à une table de négociation pour trouver solution à leur différend », a lancé Mohamed Chérif Camara.
Quant à cet ingénieur stagiaire à l’Habitat, cette hausse est anormale dans un pays comme la Guinée où la population tire le diable par la queue.
«Nous avons toujours commencé en Guinée par le secteur tertiaire au lieu du primaire, ce qui fait que nous n’arrivons pas à nous en sortir>>, a dénoncé cet ingénieur.
« Le prix du transport a gonflé. De mon retour à Kankan, il a fallu que je paye 160 mille francs guinéens avant c’était à environs 140 mille francs guinéens>>, a rappelé Morlaye Mansaré étudiant diplômé à l’Université Julius Nyéréré de Kankan.
Kadiatou Bangoura
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