La Fondation pour l’Agriculture et le Développement Durable (FADD) a lancée officiellement ce vendredi, 27 juillet à Conakry, ses activités sous le parrainage de l’ancien ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et l’Environnement des Eaux et Forêts, Jean Paul Sar.
Au cours d’une conférence de Presse, les membres ont indiqué que c’est dans le cadre d’apporter un soutien technique aux agricultures et tous les paysans dans les quatre régions naturelles de la Guinée et l’amélioration de leur condition de vie pour en fin réduire l’exode rurale.
Pour le président de l’ONG/FADD, Oumar Marie Kouyaté, cette structure est le fruit d’une longue et mure réflexion d’un groupe composé de jeunes guinéens les quels ont cru devoir prendre leur responsabilité en prenant une part active dans l’édification d’une guinée émergente engagée à conquérir sa place le concert des nations.
« Pour ce faire, la FADD compte accompagner les gigantesques efforts déployés au quotidien sur le terrain par le Gouvernement à travers le département de l’agriculture et le secteur rural en général. Apres le lancement de cette Fondation notre première action sera de descendre sur le terrain pour établir le contact avec les paysans dont en particulier les agriculteurs les éleveurs et les pécheurs. »
Pour Jean Paul Saar, cette ONG a apporté quelques solutions pour le bon développement dans ces différentes activités. Dans son Intervention il précise qu’il faut d’abord à la base une politique volontariste participative des paysans
« L’autosuffisance alimentaire n’est pas un vain mot c’est possible nous avons démontré en 1999 en réduisant l’exploitation du riz qui était à 300 mille tonnes une économie de 150 milles tonnes. L’agression de la Guinée vers les frontières en 2000 est venu boquer la croissance économique mais cela n’a pas empêché de continuer à lutter, à réanimer les paysans de manière à ce qu’ils aient des outils de travails et le développement de la traction animal. Notre pays doit exporter et non pas importer, aujourd’hui c’est encore possible il faut persévérer dans la recherche de développement » a fait savoir M. Sar.
Kadiatou Bangoura