Au Soudan du Sud, les belligérants ont signé, dimanche, à Khartoum un accord sur le partage du pouvoir. Cet accord doit mettre fin à une guerre civile qui a fait des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés.
Le gouvernement et les rebelles du Soudan du Sud ont signé, dimanche 5 août, un accord de paix qui prévoit un partage du pouvoir. Cette initiative doit mettre fin à la guerre civile meurtrière qui ravage le plus jeune pays du monde et a fait des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés en plus de quatre ans.
« J’en appelle à chacun en tant que dirigeant du Soudan du Sud pour que cet accord que nous avons signé aujourd’hui (dimanche) puisse marquer la fin de la guerre et du conflit dans notre pays », a déclaré le président sud-soudanais Salva Kiir lors de la cérémonie de signature organisée à Khartoum, au Soudan voisin, en présence du président soudanais Omar el-Bechir, et ses homologues du Kenya, d’Ouganda et de Djibouti.
En vertu de l’accord, Riek Machar va intégrer un gouvernement d’unité nationale et devenir premier vice-président. Un poste qu’il avait déjà occupé avant que Salva Kiir ne l’accuse en 2013 de fomenter un coup d’État contre lui, le Soudan du Sud dans une guerre civile meurtrière.
Kiir et Machar sont déjà convenus d’instaurer un cessez-le-feu permanent et de retirer leurs troupes des zones urbaines.
Les deux camps avaient signé le 25 juillet un accord « préliminaire » sur le partage du pouvoir, et pour parachever ce processus, les négociations vont se poursuivre jusqu’à la signature d’un accord de paix définitif.
Avec AFP