L’ancienne première dame de Côte d’Ivoire avait été condamnée en 2015 à une peine de 20 ans pour atteinte à la sûreté de l’Etat.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé lundi l’amnistie d’« environ 800 personnes », dont Simone Gbagbo, épouse de l’ex-président Laurent Gbagbo, actuellement emprisonnée à Abidjan, pour favoriser la réconciliation nationale.
La femme de Laurent Gbagbo, au pouvoir de 2000 à 2011, sera « libérée prochainement », a déclaré le président Ouattara dans une allocution télévisée à la veille de la fête de l’Indépendance.
Elle avait été condamnée en 2015 à 20 ans de réclusion pour « attentat à la sûreté de l’Etat » lors la crise causée par le refus de l’ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010. Les violences qui ont marqué la crise post-électorale de 2010-2011 avaient alors fait plus de 3 000 morts en cinq mois.
Laurent Gbagbo, l’ex-président ivoirien, est jugé de son côté par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye pour des crimes contre l’humanité commis pendant la crise de 2010-2011. Simone a elle été acquittée par cette cour en 2017.
Le parisien.