Le volontariat concerne ceux-là qui se font auxiliaires aux services de sécurité pour avoir leurs gains pains quotidien en assurant de garde au niveau du barrage dans la préfecture de Nzérékoré.
Par exemple, au niveau du barrage, ce sont les volontaires qui détiennent la corde. Les agents de l’Etat eux attendent le soir pour le compte rendu sur chaque passage de motos, de véhicules, de taxis et même ceux qui se déplacent pour des cas de décès.
Dans les postes de police et gendarmerie, les convocations sont payées à 25.000 GNF à défaut, l’intéressé est emprisonné avant les débats. Et si par malheur, le plaignant remet 5 bidons d’huile de palme, son adversaire paiera le double et on ne manque pas de signaler que celui qui a raison dans le procès, mais ça sera une caution.
A préciser que deux secteurs sécurité sont placés après le barrage. Les produits agricoles des citoyens qui viennent au marché hebdomadaire de Yèlenzou sont taxés au même titre que ceux des libériens voisins qui sont à 2 périmètres.
Et malgré des plaintes des populations, les réalités ont été toutes rendues chez les autorités qui détiennent la solution.
Alors, on se demande réellement quand prendra fin le calvaire des populations à la base dans la préfecture de Nzérékoré.
NM