Les travaux du séminaire international sur la mise en œuvre du traité sur le commerce des armes en Afrique de l’Ouest et au Sahel se sont ouverts à Conakry ce mercredi, 19 septembre 2018. C’est une initiative de la fondation allemande, KONRAD ADENAUER. Ce séminaire de deux a pour l’objectif d’impliquer les parlementaires pour combattre la vente des armes.
Présidant la cérémonie d’ouverture, le président de l’Assemblée Nationale, Claude Kory KONDIANO dira que la mise en œuvre effective du traité sur le commerce des armes qui établi des normes internationales communes vise à réglementer le commerce international des armes est tout évidence le pari à gagner dans le combat contre la menace à la paix et à la sécurité internationale.
Pour lui, cette mise en œuvre nécessite une série de mesure d’ordre législatif, administratif et pratique interne. Donc la forme, la structure et le fondement législatif de ces mesures sont évidemment déterminées par chaque Etat parti, notamment dans l’instauration d’un régime de contrôle national » indique le président de l’Assemblée Nationale.
« Le climat dans lequel se trouve aujourd’hui notre continent et même le monde entier en matière de sécurité, se pose beaucoup d’interrogations, parce que vous n’êtes sans savoir que la plupart des crises sont alimentées par les armes légères. Vous avez vu tout à l’heure le discours de madame de la présidente de la commission en faisait foi, sur 49 grands conflits identifiés, 47 ont été alimentés par les armes légères » a expliqué honorable Aly KABA, rapporteur de la commission défense et sécurité à l’Assemblée Nationale guinéenne.
Et d’ajouter : « Vous conviendrez avec moi aujourd’hui faire de la lutte contre les armes légères une priorité, est de bonne guerre parce que aujourd’hui, les conflits armés sont récurrents, et les nouvelles formes d’attaques ou d’agressions, se trouvent être aujourd’hui le terrorisme. Et dans ce cadre, les armes légères, les armes de petits calibres sont utilisées couramment, parce qu’il est facile de les dissimiler, il est facile de les faire passer sans qu’on ne se rende compte, contrairement aux armes qui trop grandes qu’on pourra apercevoir, qu’on pourra empêcher leur entrée sur les différents territoires. Donc, c’est pourquoi nous avons initiés ce séminaire».
Mohamed Lamine KABA
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