Au Brésil, plus de 16 millions de dollars en espèces et en bijoux ont été saisis dans les bagages d’une délégation accompagnant le fils du président de Guinée équatoriale, Teodorin Obiang Nguema. Les autorités équato-guinéennes demandent la restitution des biens par la douane. La polémique enfle.
Teodorin Obiang Nguema dispose désormais de trois semaines pour prouver l’origine des biens de luxe découverts dans les valises qu’il transportait. Ils ont été confisqués par la douane lors d’une fouille dans l’un des aéroports de la banlieue de Sao Paulo, la mégalopole brésilienne.
Les montres de luxe non déclarées, dont une est couverte de diamants, ont été estimées à 15 millions de dollars. Si le fils du président de Guinée équatoriale ne remet pas les preuves de leur provenance à la justice brésilienne, elles pourraient être vendues aux enchères et l’argent liquide saisi et remis à la Banque centrale, soit des dizaines de liasses de billets de 100 dollars. La loi brésilienne interdit l’entrée à ses visiteurs détenant plus de 2 400 dollars.
Malgré les protestations diplomatiques de la Guinée équatoriale, les autorités brésiliennes ne semblent pas vouloir plier face aux pressions. Teodorin Obiang Nguema est un habitué du Brésil, où il se rend fréquemment selon la presse brésilienne qui se passionne pour cette affaire. Elle rappelle son goût pour le luxe et son train de vie extravagant. Son dernier anniversaire organisé au Brésil avait fait grand bruit avec la participation de stars de la musique brésilienne.
rfi