Le président de la Coalition de la Cour Pénale Internationale (CGCPI), Me. Hamidou Barry a dans une déclaration rendue publique ce lundi, 24 septembre 2018 à Conakry, indiqué que les massacres du 28 septembre 2019 ont été à l’origine d’environ 150 tuées, des dizaines de femmes violées, une centaine de disparue, des centaines de blessés, des séquestrations, des arrestations illégales et des dégâts matériels importants commis par les forces de l’ordre.
C’est dans le cadre d’une indemnisation provisoire des victimes des massacres du 28 septembre 2009.
« Si actuellement neuf (9) ans âpres ce massacre, il y a eu des avancées dans cette affaire, précisément quatorze (14) inculpations environ (430) quatre cent trente entendues, quinze (15) témoins auditionnés et la mises en comité du pilotage pour la tenue du procès, force est reconnaître que des victimes sont de jours impatientes voire inquiètes quant à l’ouverture d’un procès juste, équitable et inclusif. Il y a eu lieu de souligner également que depuis l’ouverture des enquêtes en février 2010, devant les juridiques guinéennes, beaucoup de victimes sont décédées, certaines sont malades et vivent dans la précarité la plus absolue », a expliqué le président de la CGCPI.
Me Barry rappelle que certains victimes, précisément les trois (03) anciens premiers ministres ont reçu chacun deux milliards 2 .000.000.000 de francs guinéens soit au total 6 .000.000.000 à titre d’indemnité provisoire pour les préjudices qu’ils ont subi lors des massacres du 28 septembre 2009.
Les responsables de cette structure lance un appel au Gouvernement guinéen, au comité de pilotage, aux partenaires bi et multilatéraux pour l’indemnisation provisoire des victimes des massacres du 28 septembre, ce, avant le procès.
Kadiatou Bangoura
