Le collectif des avocats de L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a indiqué ce mercredi, 26 septembre 2018 à Conakry qu’ils ont fait recours à deux compétences pour le renforcement de leur pool d’avocats à savoir : Me. Williams Bourdon du bureau de Paris et le sénégalais, Me. El hadj Moustapha Diouf.
Cette rencontre s’inscrivait dans ces avocats qui ont adhéré pour le renforcement de son pool d’avocats, mais aussi d’attirer l’attention de l’affaire judiciaire du militant de l’UFDG Aboubacar Diallo « grenade ».
Selon Me Paul Tomba Kourouma, c’est le dossier de tous les défis, c’est l’un des verrous que le pouvoir voulait s’en servir pour définitivement mettre fin à la carrière politique du président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo.
« Nous avons eu recours à ses compétences pour nous aider à relever les défis, pour briser les rocks, pour ouvrir les portes, pour instaurer en réalité l’Etat de droit et le vivre réellement dans tous ces appendices. Nous avons plaidé le dossier de « grenade » qui est loin d’être épuisée, c’est le dossier de tous les défis c’est un des verrous que le pouvoir voulais s’en servir pour définitivement mettre fin à la carrière politique de M. Dallein, le frité et le bénir définitivement » a expliqué Me Paul Tomba Kourouma.
De son côté, l’avocat sénégalais El hadj Moustapha Diouf a expliqué que la détention du jeune Aboubacar Diallo » grenade » est illégale et arbitraire par ce que qu’ils ont arrêté le jeune, torturé, manipuler et interroger à l’absence de tout avocats. «Ils ont inculpé le jeune sans son avocat, il fallait lui prendre en otage pour obtenir les bonnes réponses pour qu’ils puissent dire c’est lui qui détenait le fusil. Nous avons demandé la liberté provisoire et le transférer à Conakry, mais nos demandent ont été rejetée par deux ordonnances 76 et 79. Ces ordonnances ont été annulé par la chambre de contrôle de l’institution et dit qu’il annule en même tant toute la procédure, pour la violation du jeune Aboubacar Diallo, par ce qu’on a violé son droit, de n’est pas se faire assisté par un avocat et la présomption d’innocence a été ignoré ».
Pour Me Français William Bourdon, «Le constat est accablant et sans appel. Il n’y a pas une enquête non seulement qui a abouti, mais il n’y a pas une enquête sérieuse qui a véritablement progressé et qui est ordonnée, c’est donc une forme d’institutionnalisation de l’impunité. L’impunité, c’est l’organisation de l’immunité des responsables de violation des droits de l’homme », a dit-il. Plus loin, de rappeler : « La Guinée a signé pratiquement toutes les grandes conventions internationales et régionales des droits de l’homme. La constitution et la loi guinéenne sur le papier font partie des lois et des constitutions exemplaires, et pourtant le fossé est immense entre la pratique et l’action» a conclu l’avocat Français.
Mariame Conté