Les fondateurs et les directeurs des 31 écoles privées de la commune urbaine de Mamou ont demandé ce jeudi, 11 octobre 2018 à leurs enseignants de reprendre les cours à partir du lundi, 15 octobre.
C’était à l’occasion d’une rencontre que ces derniers se sont penchés de la non reprise effective des cours depuis la rentrée scolaire le 03 octobre dernier.
Ils ont exprimé leur préoccupation face à cette situation et appelé les enseignants et les élèves à reprendre le chemin des classes.
« Les écoles privées n’attendent rien de l’État comme salaire, ce sont les fondateurs des écoles privées qui ont la charge de payer les enseignants du privé. Les parents qui envoient les enfants à l’école, il faut que ces enfants puissent étudier. Si un parent envoie de l’argent pour payer un enseignant et cet enseignant ne fait pas son travail, c’est un pêché. Nous demandons aux parents de nous aider parce qu’ils nous font confiance », a expliqué El hadj Oumar Bokoum, coordinateur des écoles privées de Mamou.
Ces responsables d’écoles disent ne pas comprendre l’attitude des élèves et de leurs parents qui refusent de se présenter aux seins des écoles privées puisque selon eux, une grève de fonctionnaires de l’Etat ne doit pas affecté leurs établissements qui relèvent du secteur privé.
M Antoine directeur d’une école privée de Mamou a invité les parents d’élèves à s’impliquer pour permettre la reprise des cours dans les écoles privées. « La survie des écoles privées dépend des parents d’élèves, parce que c’est au prorata de ce qu’ils payent que nos établissements et personnels sont entretenus. L’essentiel est que nous soyons solidaires pour mieux rassurer les familles. Par conséquent, nous demandons à nos élèves d’être sereins et de venir à l’école en uniforme », a-t-il lancé.
Alpha Sylla