Khalifa Gassama Diaby, ministre de l’Unité Nationale et de la Citoyenneté a démissionné ce mercredi, 14 novembre de ses fonctions dans le Gouvernement du Pr. Alpha Condé.
Une démission qui suscite des débats dans toutes les places publiques du pays.
Pour certains, le gouvernement vient de perdre un homme de valeur qui voulait réconcilier les guinéens et d’autres pensent que cette démission n’est pas une surprise, car ça fait un bon moment le ministre Khalifa Gassama Diaby ne conjuguait plus le même verbe avec les autres membres du gouvernement.
Rencontrés sur ce sujet, certains citoyens se sont exprimés. Lisez
Abdoulaye Camara : « C’est compliqué. Je crois qu’il a été poussé à la démission par le premier ministre Kassory Fofana. Il a pris le devant pour ne pas être renvoyé. Sinon cette démissionne était attendue depuis la fin de la dernière Semaine Nationale de la Citoyenneté (SENACIP). Donc, il quitte un peu tardivement ».
Alpha Abdoulaye Diallo : « Je crois que c’était prévisible. Depuis longtemps il ne conjuguait plus le même verbe avec les autres membres du gouvernement. Il n’a cessé de dénoncer les agissements en vain de certaines autorités. On l’a vu récemment à Kindia, où il a condamné les déclarations du grand imam. Il a voulu responsabiliser le gouvernement et la population avec les semaines de citoyennetés qu’il a pu organiser, malheureusement il n’a pas été soutenu, plutôt il a été combattu dans son propre camp. Il n’était pas compris, pour moi c’est logique qu’il parte pour être en adéquation avec ses idées et ses opinions et il devait le faire depuis longtemps ».
Bachir Sylla : « La démission du ministre Khalifa Gassama Diaby est une mauvaise nouvelle pour la Guinée, surtout pour le gouvernement qui perd un ministre de valeur ».
Aboubacar Diakité : « c’est de pure démagogie. Depuis six ans qu’il occupe cette fonction il n’a rien fait de concret, il aurait dû le faire plus tôt. A mon avis il cherche simplement une couverture ou une porte de sortie. Peut-être qu’il s’attendait à être débarquer prochainement ».
Amadou Bah : « Je pense qu’il est resté cohérent avec sa conviction qui est celle de voir les droits humains et les libertés fondamentales. Respectés et que le citoyens Guinéen soit celui qui participe de façon éclairée à son épanouissement et au développement de son pays. Ceci n’étant pas une priorité du gouvernement auquel il appartient, il a maintenu son engagement tout en restant loyal à sa conviction »
Rédaction