La 4ème Assemblée Générale (AG) de la Fédération Atlantique des Agence de Presse Africaines (FAAPA) a démarré, jeudi, 20 décembre 2018, à Rabat (Maroc), sous la présidence du ministre marocain de la Culture et de la Communication, Mohamed El AARAJ.
Dans son allocution, à l’occasion, le ministre marocain de la Culture et de la Communication, Mohamed El AARAJ, a réitéré la volonté du Royaume Chérifien, «de soutenir la volonté des journalistes et techniciens africains de promouvoir la mutualisation des médias et renforcer la synergie des Agences de presse, en vue de donner une crédibilité à l’Autoroute de l’Information».
Pour sa part, le président de la FAAPA, également directeur général de l’Agence Marocaine de Presse (MAP), Khalil HACHIMI IDRISSI, il se réjouit de l’envol de la FAAPA en l’espace de quelques 04 ans, pour devenir la meilleure plateforme de la communication, où les autres médias de par le monde viennent s’abreuver.
Le 1er panel de cette présente assise porte sur le thème, « Le Fact-Checking, nouveau créneau pour les Agences de presse africaines », développé par le consultant Koné Samba de la Côte d’Ivoire, qui n’est pas à sa 1ère participation aux travaux de l’AG de la FAAPA.
L’orateur se soucie de la réalisation de Fact Checking par les Agences par la compétence dans le traitement de l’information. Autrement dit, pouvoir tirer la vraie information des fausses. « Nous devons pouvoir le faire, car ceci constitue le credo d’une Agence qui veut ses lettres de noblesse dans un paysage affecté par les effets nocifs des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) ».
De son côté, le consultant du Congo M. MARTELÉ Bernard a dit, « qu’une fausse information ne peut se reconnaître que par la force de vérification des sources. A cet égard, il faut instituer dans nos Rédactions des filtres de contrôle comme dans une banque qui reconnaît les faux billets, parce que habituées des vrais billets ».
Le second panel portera sur les débats fondés sur les expériences des uns et des autres.
AGP