En 2018, le gouvernement guinéen a entrepris assez de reformes dans le secteur de la santé, mais ces réformes sont loin de résoudre les problèmes des citoyens dans son ensemble.
Elle a été marquée par la signature d’un protocole d’accord sur la santé en milieu carcéral entre les et les Ministères de la santé et celui de la justice. Le document a été présenté la presse mercredi, 30 mai 2018 à Conakry.
L’objectif est la création d’une stratégie de santé pénitentiaire nationale faisant partie du système national de santé public. Ce protocole vise aussi à améliorer la prise en charge médicale des détenus, en l’intégrant dans le système de santé national, et il renforce la collaboration entre les deux Ministère pour la mise en place des compétences et moyens nécessaires pour l’accès aux soins de santé de tous les détenus sans discrimination.
Le 19 juillet 2018, la pose de la première pierre des travaux de construction du centre de santé amélioré de Fangamadou par le préfet de Guéckédou, Louis Sahno Maro, l’une des neuf (09) communes rurales que compte la préfecture.
Financé par la Banque Mondiale à travers l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS), le coût de réalisation de cette infrastructure est estimé à plus de 3.milliards de francs guinéens pour un délai contractuel de trois mois.
Le 29 août 2018, lancement à Kindia des travaux d’un atelier de concertation technique du plan de communication de santé humaine et animale. Une initiative du projet Régional d’Amélioration des Systèmes de Surveillances des Maladies en Afrique de l’Ouest (REDISSE) sous financement de la Banque Mondiale, entend participer à la correction de la faiblesse des systèmes de santés humaines et animale dont les pays de l’Afrique de l’ouest ont été victime ces derniers temps notamment, le virus Ebola, la fièvre de la vallée du Rift et grippe à viaire d’où l’organisation de la présente formation pour la mise en œuvre de la sous composante, intitulé appui institutionnel, renforcement des capacités,, plaidoyer et communication.
Le 15 octobre 2018, tenue à Conakry la première session du comité technique de coordination sectoriel de la santé présidé par le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Dr. Edouard Niankoye Lamah.
Le 1er décembre 2018, l’inauguration d’un centre de traitement ambulatoire (CTA) des malades du sida de l’hôpital Ignace Deen à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le SIDA.
En réalité, pour les différentes communes composant le pays, l’un des premiers effets est l’accès difficile de se doter, dans l’urgence, de dispositifs de contrôle de la population, capables de repérer chaque cas de maladie ou de décès. Or, cette exigence s’est traduite par un ensemble de mesures et d’actions suscitant des réticences et la suspicion de populations urbaines habituées à considérer l’État comme une entité indifférente à leur vie, à leur mort et à leur état de santé.
Rédaction