La revue à la baisse du prix des produits pétroliers de 10.000 à 9.500 GNF ne semble pas faire l’effet immédiat chez les populations en cette fin d’année.
Perçu par la plupart, comme un manque de volonté politique ou un refus catégorique de la part du gouvernement, étant donné que la tendance ne cesse progressivement de baisser à l’échelon international (plus de 20% de réduction du coût d’achat).Les prix des produits pétroliers devraient connaitre une diminution significative et conforme aux standards, estiment certains citoyens au cours d’une interview réalisée ce vendredi, 04 janvier 2019 par notre reporter, lisez
Interrogé, Camara Abdoulaye Batouala enseignant au Lycée Bonfi a dit ceci : <<La baisse au marché mondial est si considérable que l’Etat Guinéen pourrait sans équivoque revendre le litre à la pompe en dessous de 7.000 fg, mais par manque de volonté politique manifeste, nous assistons à un rabais dépourvu de sens, car cela n’aura aucun impact ou effet positif sur les produits et services dérivés>>.
Il ajoutera également que cet état de fait ne devrait pas passer inaperçu chez les structures syndicales << cette situation mériterait en principe être l’objet d’une grande revendication syndicale>>martèle-t-il.
Pour sa part, Monsieur Baldé Thierno Amadou Asmaou, a laissé entendre ce qui suit :<< l’heure est grave, la gestion étatique irrationnelle a fait que tout est urgent dans ce pays, cela se justifie encore une fois par ce véto incompréhensible du gouvernement à faire une réduction requise pendant que la décroissance au niveau mondial ne cesse de chuter du jour au demain>>.
Cependant, la légère réduction de 500 GNF du prix des produits pétroliers est intimement liée à un certain nombre de facteurs d’ordre économique, témoigne cet autre citoyen du nom de Kaba Namory économiste : <<Minime que cela soit, force est d’admettre que ce rabais est significatif, l’Etat a consentit un immense effort en procédant ainsi, dans la mesure où la provision que nous disposons a été achetée bien avant qu’il n’y ait de réduction. Le Ministre des hydrocarbures l’avait expliqué de fond en comble, donc techniquement l’Etat s’est résigné à subventionner une légère partie du coût. >>.
Ousmane Camara
