18 leaders de partis et personnalités politiques ont participé, mercredi 20 février à Alger, à la rencontre de l’opposition initiée par Abdallah Djaballah (FJD). Au bout de plus de quatre de heures de débat, les protagonistes n’ont réussi à trancher ni sur l’option d’une candidature unique face à celle du président Bouteflika, ni sur celle d’un boycott collectif du scrutin. Coulisses.
S’ils n’ont pas réussi à adopter une feuille de route commune, les participants à ce sommet se sont entendus sur une chose : leur soutien aux rassemblements et manifestations observés ces derniers jours dans plusieurs régions du pays, et visant à dénoncer la candidature de l’actuel président de la République à un cinquième mandat. Ils ont mis également en garde contre le recours à la répression pour les contenir. « Nous avons été devancés, hélas !, par la mobilisation populaire contre la continuité de ce système », confie à Jeune Afrique un chef de parti, qui a quitté la salle quelques minutes avant la fin de la rencontre.
Jeune afrique