Guinée: des personnes d’une même famille meurent à Kérouané en présentant les mêmes signes – Base Cote Media

Guinée: des personnes d’une même famille meurent à Kérouané en présentant les mêmes signes

Trois personnes d’une même famille ont trouvé la mort dans la nuit du Lundi, 25 à Mardi, 26 février 2019, dans un intervalle d’une heure tout en présentant les mêmes symptômes dans le secteur de Seredou, sous-préfecture de Damaro située à l’Est de la préfecture.

Les corps des trois victimes dont l’âge varie entre 8 et 20 ans ont fait l’objet d’un enterrement sécurisé par les agents de la croix rouge locale, pour l’instant les enquêtes sont en cours pour déterminer les vraies causes de ces décès.

Il s’agit de Bangaly Kourouma, âgé de 20 ans, Lounceni Kourouma 8 ans tous deux de même père et Mory Oulen Kourouma 8 ans fils de l’oncle paternel des deux premiers.

Selon les témoignages recueillis sur place, c’est au environ de 20 heures TU que Lounceni et Mory Oulen ont commencé à se plaindre des maux de ventre pendant que le plus âgé Bangali était en promenade avec ses amis dans un secteur voisin.

Aussitôt les parents ont décidé d’envoyer les deux enfants au centre de santé de Damaro, situé à 14 km de là, en cours de route, ces deux enfants ont succombé pendant ce temps leur grand frère toujours en compagnie de ses amis a commencé lui aussi à se plaindre des mêmes douleurs.

Il a été ramené dans sa famille dans un état d’inconscience avant de rendre l’âme quelques heures plus tard.

C’est ainsi qu’on a informé le chef du Centre santé de Damaro, le sous-préfet, les agents de police ainsi que les autorités préfectorales.

Tous les examens effectués sur place n’ont pu pour le moment déterminer les causes de ces décès groupés.

Mais les symptômes présentés par les trois avant leur mort à savoir: les vertiges, les douleurs abdominales suivis de perte de consciences laissent présager une intoxication alimentaire. Seulement la question qu’on se pose comment cela pourrait arriver pendant que les trois victimes n’ont pas pris un repas commun pendant la journée du Lundi.

La seule précision que nous a confiée le médecin chargé des maladies à la DPS de Kérouané, Billi Mara est que la thèse d’une épidémie serait pour le moment écartée.

AGP